C'est une certaine accalmie que l'on a constatée hier après le samedi agité vécu par les habitants de la capitale.

Le collectif des candidats a pris un certain recul et n'a pas organisé de grandes manifestations. Seuls Jean Jacques Ratsietison, Hery Rajaonarimampianina et Roland Ratsiraka ont été vus avec des sympathisants du mouvement, mais le fait marquant de la journée a été l'interpellation du premier par les forces de l'ordre qui l'ont emmené à Fiadanana pour l'interroger.

Les militants du mouvement « Tuniques blanches » restent cependant mobilisés et attendent avec calme les détails de la stratégie qui va dicter la suite des événements.

Dans l'attente d'une nouvelle mobilisation

La communauté internationale ne semble pas remettre en cause la tenue de l'élection présidentielle.

La date du 16 novembre n'est donc pas contestée.
L'arrivée d'observateurs internationaux aura lieu prochainement.

Dans ce contexte, le mouvement mené par le collectif des candidats ne doit pas baisser d'intensité.

Il doit faire face à la stratégie mise en place par les forces de l'ordre pour l'empêcher d'organiser ses rassemblements.

Il doit aussi faire attention à l'infiltration d'équipes de perturbateurs qui étaient déjà en place hier, mais qui ont été tout de suite repérées.

L'interpellation du candidat Jean Jacques Ratsietison par les gendarmes à un point de rassemblement des sympathisants du mouvement a surpris tout le monde.

Il a été emmené à Fiadanana pour être interrogé à propos de son attitude lors de la manifestation de samedi dernier.

Des éléments des forces de l'ordre ont également stationné devant un hôtel où se trouvait Roland Ratsiraka, mais ce dernier n'a pas été inquiété.

Les jours à venir vont être cruciaux et la descente sur la Place du 13 mai reste pour le collectif des candidats un objectif primordial.

Après ce qu'ils ont subi samedi dernier lors de leur grande manifestation, les sympathisants du mouvement n'entendent pas y renoncer.