Le Fonds mondial pour la nature a plaidé, lundi 6 novembre à Beni (Nord-Kivu), pour la fin des hostilités qui affectent le tourisme dans la région.
Cette institution a lancé cet appel à l'occasion de la célébration, le 6 novembre de chaque année, de la Journée internationale pour la prévention de l'exploitation de l'environnement en temps de guerre et de conflit armé.
Gédéon Bakereti, responsable du Fonds mondial au Nord-Kivu, affirme que certains animaux sont tués et vendus illégalement par des groupes armés :
« Les gestionnaires des aires protégées se retrouvent dans la difficulté de protéger l'environnement en intégralité parce que les groupes armés vivent dans les aires protégées et il y a un problème de conservation. Les écogardes sont tués pendant les patrouilles, les animaux sont tués et il y a toujours trafic des animaux ».
Il déplore aussi le fait que les déplacés de guerre installés dans les aires protégées, coupent les arbres pour le bois de chauffe.
Ce responsable du Fonds mondial au Nord-Kivu appelle à la restauration de la paix pour que l'environnement soit protégé et génère des revenus grâce au tourisme.
« Nous demandons au gouvernement congolais, à la communauté 'internationale, aux acteurs de la société civile de s'impliquer pour que la paix revienne à l'Est. Parce que, avec le tourisme, le pays générerait des recettes et les aires protégées, la biodiversité pendant la période de la paix c'est un moteur de développement », a fait savoir Gédéon Bakereti.