La conférence "Revitaliser les processus de Nouakchott et de Djibouti", initiée par l'Union africaine avec la participation de représentants de vingt pays du continent, s'est poursuivie jusqu'à ce 7 novembre.
La capitale mauritanienne a accueilli, le 5 novembre, l'ouverture d'une conférence sur la promotion de la paix et du développement dans les régions du Sahel et de la Corne de l'Afrique. "La conférence Revitaliser les processus de Nouakchott et de Djibouti s'est ouverte à Nouakchott, avec la participation de plus d'une vingtaine de pays africains", a-t-on appris de l'agence de presse officielle mauritanienne.
Elle vise à "renforcer la coopération en matière de sécurité et de renseignement pour faire face au terrorisme, à l'extrémisme et au crime organisé transnational dans le continent africain " et à promouvoir la paix et le développement dans les pays de la communauté des États sahélo-sahariens et de la Corne de l'Afrique, selon la même source. "Les groupes terroristes ont intensifié leurs activités dans des pays africains qui étaient jusque-là préservés des attaques de ces groupes", a déclaré le ministre mauritanien de la Défense, Hanana Oul Sidi.
Il a souligné que plusieurs pays africains ont connu des crises, "ce qui nécessite le renforcement de la coordination et de la coopération entre les services de sécurité et de renseignement dans chaque région et entre les différentes régions". Il a indiqué que la Mauritanie "compte beaucoup sur les résultats de cette conférence pour rendre ces deux processus plus efficaces". Selon le ministre mauritanien, "l'Union africaine a initié les processus de Nouakchott et de Djibouti (en 2013) comme deux mécanismes de renforcement de la coopération régionale dans les domaines de la sécurité et du renseignement en appui à la lutte contre le terrorisme, l'extrémisme et la criminalité transnationale organisée ".
Le directeur de la gestion des conflits à l'Union africaine, Alhaji Sarjoh Bah, a souligné pour sa part "la nécessité de réfléchir à la mise en place d'un mécanisme pour faire face à la détérioration des conditions dans ces régions (le Sahel et la Corne de l'Afrique) et d'activer l'intégration entre les différents pays du continent pour limiter l'action des organisations terroristes".
Selon un communiqué de l'Union africaine, la conférence "Revitaliser les processus de Nouakchott et de Djibouti" s'est poursuivie jusqu'au 7 novembre "afin de faire face aux menaces sécuritaires qui pèsent à la fois sur les régions du Sahel et du Sahara et sur la Corne de l'Afrique". De nombreux pays africains, notamment au Sahel et dans la Corne de l'Afrique, souffrent de troubles et de crises sécuritaires. Plusieurs organisations qualifiées d'"extrémistes" y sont actives, en plus des réseaux de contrebande et de trafic de stupéfiants.