Congo-Kinshasa: Tshopo - Des stratégies efficaces pour contrer la poliomyélite

L'une des provinces du pays touchée par la poliomyélite, la Tshopo a rapporté déjà trois cas, selon le chef de la division provinciale de la Santé de cette province, le Dr Francis Baelongandi. Elle n'entend pas être l'épicentre de cette maladie paralysante de l'enfance même si le fait d'enregistrer un cas de poliomyélite suffit pour déclarer une épidémie.

En termes d'efforts pour contrer la propagation de cette maladie provoquée par le polio virus sauvage, le chef de la division provinciale de la Santé de la Tshopo a souligné que plusieurs actions sont déployées par les autorités provinciales, les partenaires, notamment l'Unicef, Path et la communauté locale pour barrer la route à cette maladie.

Francis Baelongandi a tenu ces propos au cours d'un entretien avec une équipe de journalistes membres du Réseau des journalistes amis de l'enfant en mission récemment à Kisangani, pour documenter toutes les activités menées dans la lutte contre la poliomyélite dans la province de la Tshopo.

Le patron de la division provinciale de la Santé à Kisangani n'est pas allé par le dos de la cuillère pour soutenir les efforts consentis au plus au niveau afin de protéger les enfants contre la poliomyélite. "Il y a suffisamment d'efforts qui sont déployés, d'abord au plus haut niveau. Les autorités sont impliquées, à savoir madame le gouverneur de la province, les ministres provinciaux, l'Assemblée provinciale. Elles ont suffisamment été sensibilisées à l'ampleur de la situation", a-t-il déclaré. Les différentes structures de coordination en commençant par les zones de santé ont été réactivées pour que la communication et l'information puissent bien passer.

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La communication autour de cette maladie, a-t-il renchéri, a été suffisamment faite avec les partenaires. Il y a des consultants qui sont déployés dans toutes les provinces et les activités de renforcement des capacités sur la recherche de zéro cas ont été faites, impliquant les agents de la communication, les mobilisateurs sociaux, les cellules d'animation communautaires, les relais communautaires et les prestataires des soins.

Au-delà de la sensibilisation, le Dr Francis Baelongandi a reconnu que la surveillance des cas a aussi été intensifiée grâce aux partenaires. Quant à la vaccination de routine, des initiatives ont été prises pour qu'elle soit renforcée. " S'agissant de la vaccination de routine, on essaie de faire en sorte qu'il y ait disponibilité des vaccins, on essaie d'atteindre les coins à accès difficile en mettant en place les différentes stratégies de vaccination, à savoir la stratégie fixe, avancée et même la stratégie fluviale pour atteindre tout le monde, même la population vivant dans les ilots.

Des activités supplémentaires de vaccination sont en train d'être organisées. Il y a eu des séances de renforcement des capacités des prestataires pour permettre d'atteindre plus d'enfants. L'appui en termes de logistique a été aussi renforcé ", a révelé le Dr Francis, pour permettre aux zones de santé d'avoir des vaccins. "Les vaccins sont déployés vers les aires de santé et les sites de vaccination pour que tous les enfants soient vaccinés", a-t-il conclu.

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