Madagascar: Crise Israélo-Palestinienne - Madagascar en faveur de la désescalade de la violence et d'une trêve humanitaire

La Grande Île fait partie des 120 Etats qui ont voté en faveur de la résolution des Nations Unies sur la protection des civils et le respect des obligations juridiques et humanitaires à propos de la crise sur la bande de Gaza qui tient en haleine le monde entier.

Madagascar veut la désescalade de la violence dans la bande de Gaza. Lors d'un vote qui s'est déroulé à New York le 23 octobre dernier, durant une session d'urgence de l'Assemblée générale des Nations Unies, la Grande Ile a fait savoir sa position sur cette crise israélo-palestinienne au coeur de la bande de Gaza. Depuis l'assaut lancé par le Hamas, le 07 octobre dernier, la bande de Gaza est devenue le théâtre de violences et oppose l'armée israélienne avec le groupe Hamas. On compte par plusieurs milliers les pertes de vies humaines avec l'intensification des frappes et des combats au sol.

Obligations juridiques

La crise tient à nouveau en haleine le monde entier. Et à l'occasion de la session d'urgence du 23 octobre dernier, la Jordanie a avancé un projet de résolution au niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies. Elle est relative à « la protection des civils et le respect des obligations juridiques et humanitaires » dans le cadre de cette crise israélo-palestinienne. Sur les 193 pays membres des Nations Unies, le vote a, en effet, reçu 120 voix pour, comme celles de Madagascar, de la France, de la Chine, de la Russie ou de l'Afrique du Sud. Plusieurs pays arabes, comme l'Egypte, l'Arabie Saoudite, l'Iran ou les Emirats Arabes Unis, le Maroc, l'Algérie ont également voté en faveur de cette résolution de la Jordanie. Le Japon, le Cameroun, l'Inde ou l'Italie, le Canada, le Royaume-Uni, entre autres, figurent dans la liste des 45 pays qui se sont abstenus à ce vote. Tandis que les Etats-Unis, la Hongrie, la Croatie et l'Israël sont parmi les 14 pays qui ont voté contre la résolution.

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Droit de se défendre

La résolution appelle « à une trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue à ce que toutes les parties respectent le droit international et à une aide continue et sans entrave dans la bande de Gaza » selon les informations officielles du service de presse des Nations Unies.

Le texte « appelle également à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les civils détenus en captivité et exige leur sécurité, leur bien-être et leur traitement humain, conformément au droit international ».

Le Hamas n'a pas été mentionné dans cette résolution jordanienne comme responsable du déclenchement de l'escalade de la violence depuis l'assaut du 07 octobre tuant des civils israéliens dans la bande de Gaza. Israël fulmine et qualifie la résolution d'« infamie ».

« C'est un jour sombre pour l'ONU et pour l'humanité », martèle, à cet effet, l'ambassadeur israélien auprès de l'ONU, Gilad Erdan.

Les Etats-Unis, quant à eux, soutiennent la position israélienne et scandent « le droit d'Israel à se défendre du terrorisme » selon Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice américaine auprès des Nations Unies.

« Le Hamas ne peut utiliser les Palestiniens comme boucliers humains et Israël doit prendre toutes les mesures pour éviter de nuire aux civils », a-t-elle déclaré le 30 octobre dernier aux Nations Unies.

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