Financé par l'Agence norvégienne pour la coopération au développement (Norad), via la Caritas Norvège, ce programme vise l'amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté des ménages ruraux dans les territoires de Lubero, Kasongo, Kasangulu et Kongolo en RDC /2023-2027 », sous le code P.123 COD 01.
Il cible douze mille ménages ruraux vulnérables dans cent soixante-deux villages, dont 30% constitués de bénéficiaires de la 2e phase dudit programme (2018-2022) et 70% de l'actuelle phase.
Pour se rendre compte de l'évolution du projet qui est à sa 3e phase, le nouvel ambassadeur de la Norvège en République démocratique du Congo (RDC), Odd Molster, a effectué récemment une visite de travail dans le territoire de Kasangulu où la Caritas Congo ASBL, à travers sa structure diocésaine, la Caritas développement-santé Kisantu (CDSK), est en train d'exécuter le projet de sécurité alimentaire.
Au vu des réalisations du programme, le diplomate norvégien s'est dit heureux parce que ce programme bénéficie à la population locale. « Il était très important pour moi d'être sur le terrain pour voir les réalisations de ce projet. On n'a pas ces impressions si l'on est derrière son bureau à Kinshasa. Je suis convaincu que ce projet fait la différence.
Les gens qui travaillent ici bénéficient des opportunités que leur offre ce projet. C'est le cas par exemple de l'accord que Caritas a passé avec une propriétaire terrienne du village Ntampa pour faciliter l'accès à la terre aux ménages qu'elle encadre. Je trouve que c'est une très bonne idée », a-t-il indiqué tout en ajoutant : « Nous avons parlé aux gens qui disent que ce projet est très utile pour eux et leurs familles. En effet, ils arrivent quand même à vendre leurs produits sur le marché. Et ce projet contribue au renforcement de leur sécurité alimentaire »
Pour sa part, la secrétaire générale de la Caritas Norvège s'est dite très impressionnée de voir comment Caritas est en train de mettre en oeuvre ce projet pour aider la population à sortir de la pauvreté. Mme Martha Rubiano Skretteberg a, par ailleurs, relevé un autre défi pour ce projet. « Il est important de rendre durables les effets de ce projet, pas seulement de créer des résultats à court terme. Pour cela, nous réfléchissons sur la manière de créer des marchés afin de permettre aux agriculteurs d'y avoir accès pour y commercialiser leurs produits», a-t-elle souligné.
