La direction générale des transports terrestres et maritimes a organisé une opération au cours de laquelle, 14 auto-écoles illégalement ouvertes ont été fermées.
14 auto-écoles non agréées opérant dans la ville de Ouagadougou viennent d'être fermées. Ce, à l'issue d'une descente effectuée par le Directeur général des transports terrestres et maritimes(DGTTM), le colonel Kanou Coulibaly et ses équipes, le mardi 7 novembre 2023. Ainsi, pour cette sortie, la fermeture a concerné plusieurs auto-écoles parmi lesquelles, « Abdoul », « Leader » dans le quartier Gounghin, « Splendide » à Pissy, « Radmanegré », « Solo », « Nakelentoumba », « Wendabo » dans les quartiers Sondogo et Boassa. Des auto-écoles dans les quartiers Nagrin, Garghin, Karpala-ragnongho ont également été fermées.
En majorité des annexes, ces promoteurs opèrent de manière illégale sous le couvert de principale auto-école à jour. Des lieux que nous avons visités, aucun document légal n'a pu être présenté par les propriétaires de ces auto-écoles. La plupart des promoteurs ont reconnu qu'ils exercent l'activité dans une situation d'irrégularité. D'autres promoteurs qui ont certainement eu vent de l'information ont fermé « boutique » avant l'arrivée de l'équipe de contrôle. Ousséni Gansonré, moniteur dans une auto-école, a dit reconnaitre que leur établissement a été ouvert sans document.
Comme lui, ils sont nombreux dans cette situation. Pour le DGTTM, Kanou Coulibaly, cette descente sur le terrain a pour but d'assainir le secteur et de garantir une bonne formation aux apprenants. Il a fait savoir que plus d'une centaine d'auto-écoles ne sont pas en règle. Selon lui, le travail d'identification de ces écoles de formation a été fait par les techniciens de sa structure en concert avec les associations des auto-écoles. « Comme les promoteurs de ces structures ne viennent naturellement pas se mettre à jour, nous avons décidé de les fermer à partir d'aujourd'hui », a indiqué le colonel.
Il a renseigné que pour ouvrir une auto-école, il y a une procédure à suivre. Il faut adresser une demande au ministre en charge des transports qui va analyser le dossier pour apprécier de sa conformité, a-t-il expliqué. Il a ajouté qu'après cela, le propriétaire des lieux peut investir, notamment en moyens humains et techniques. Il faut disposer de personnel, au moins trois moniteurs formés par le Centre de formation en transport routier et activités auxiliaires (CFTRA). « Si cela est fait, vous demandez l'inspection de vos moyens acquis, si le rapport est concluant, la DGTTM propose au ministre l'autorisation d'ouvrir par la signature d'une licence d'exploitation », a détaillé le directeur général.
Il a invité les promoteurs d'auto-écoles qui ne sont pas en règle à se mettre à jour. Après cette fermeture, celui qui vient rouvrir sans se conformer à la loi, les mesures qui s'imposent vont être prises à son encontre, a-t-il averti. « Nous sommes dans un pays où il y a plusieurs cultures. Si nous ne marchons pas en fonction des règles établies, nous risquons de tomber dans l'anarchie », a-t-il relevé.