Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, sejourne à Séoul (Corée du Sud) depuis lundi 6 novembre pour suivre la finalisation de la production du matériel électoral commandé à la société coréenne Miru System.
« Je suis à Séoul avec une délégation pour voir comment le travail s'est déroulé, parce que le gros de la tâche est fait. Et je suis venu voir comment les équipes se tirent d'affaire. Je dois avouer que je suis très satisfait parce que tout le travail qui était très intensif a été exécuté. Nous sommes en train d'atteindre notre objectif parce que la production est là. L'inspection a été faite. Et maintenant, c'est la phase de la livraison au pays ; avant que nous entamions le déploiement de ce dernier lot du matériel », s'est réjoui Denis Kadima.
Ce dernier, selon la cellule de communication de la CENI, ne doute pas de la détermination de son institution à relever le défi de la tenue des élections dans le délai constitutionnel :
« C'est vrai que le pays est vaste. Mais, la CENI a une grande capacité logistique. Comme le travail de la production est fini, nous entamons maintenant la phase de distribution. Je me dois d'avouer que la CENI n'est pas à sa première expérience. Le défi existe quant à la grandeur du pays sur le plan logistique. Cependant, la CENI est bien implantée à travers le pays par ses démembrements. Il est maintenant question d'utiliser les moyens dont nous disposons pour faire parvenir le matériel dans leurs destinations respectives. Et la CENI a assez d'expérience pour y arriver ».
Respecter le délai
Il fait remarquer que le 20 décembre est la date des élections et tout est mis en oeuvre pour que ces scrutins aient lieu ce jour-là :
« J'aimerais vraiment exhorter les Congolais à ne pas se fier à ce qui se dit, mais à croire plutôt à ce qu'entreprend la CENI, car nous voulons faire partie de la solution et non du problème. Les Congolais doivent savoir que tous les 5 ans, nous devons avoir les élections et ce n'est pas le moment de commencer à spéculer ».
Il demande à ceux qui ont encore des hésitations de « se préparer en vue de participer à ces scrutins combinés. Que personne ne se fasse d'illusions parce que la CENI travaille matin, midi et soir pour organiser les élections à la fin de cette année ».