Seychelles: Héroïne - 2 Iraniens condamnés à 25 ans de prison pour importation de drogue aux Seychelles

Deux Iraniens, un capitaine et un ingénieur, ont été condamnés lundi à 25 ans de prison par la Cour suprême des Seychelles pour l'importation d'une drogue contrôlée en violation de la loi sur l'abus de drogues de 2016.

Le capitaine iranien Wahid Balochizi, 45 ans, et son compatriote Alhafiz Balochizi, 23 ans, ont été interceptés à bord d'un boutre en avril dans les eaux territoriales des Seychelles avec 622,6 kilogrammes d'héroïne et 388,6 grammes de méthamphétamine.

L'opération dans le sud-est de Mahé a été menée par les services de sécurité des Seychelles, notamment les Forces de défense des Seychelles (SDF), la police et les services de renseignement des Seychelles ainsi que d'autres partenaires clés.

Les Iraniens ont été inculpés et ont plaidé coupables.

En rendant sa décision, le juge en chef Rony Govinden a déclaré qu'il avait identifié deux facteurs aggravants en vertu de l'article 48 de la loi dans cette affaire.

Premièrement, la présence et le degré d'un élément commercial dans l'infraction, en particulier lorsque des drogues contrôlées ont été importées aux Seychelles, et deuxièmement, l'implication dans l'infraction d'un groupe de crime organisé auquel appartiennent les délinquants.

"Au vu des faits, il est clair pour le tribunal que les condamnés ont agi dans une intention commune et de concert, avec les autres membres de leur équipage, lorsqu'ils ont importé les drogues contrôlées dans ce pays, ils ont ainsi agi comme un groupe organisé", dit M. Govinden.

Il a ajouté que la très grande quantité de drogues contrôlées prouve également l'élément commercial impliqué dans ce crime et que les ravages que les drogues auraient causés à la société si elles n'avaient pas été interceptées ne peuvent être sous-estimés.

M. Govinden a condamné les deux Iraniens à deux chefs d'accusation de 25 ans de prison, mais les deux doivent être exécutés simultanément.

Les condamnés n'ont pas droit à une remise de peine, c'est-à-dire à l'annulation d'une partie de leur peine, compte tenu des circonstances aggravantes de l'affaire.

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