D'Andavamamba à Mahamasina en passant par Andrefan'Ambohijanahary et Tsaralalana, les éléments du Tanora Miandrandra ny Hoaviny ont fait parler d'eux.

Hier, deux d'entre eux ont été arrêtés par les forces de l'ordre après avoir semé la terreur à Mahamasina.

En effet, d'après eux, il s'agit de leur secteur et les manifestants doivent quitter les lieux.

« Nous voulons que l'élection se tienne le 16 novembre. Nous ne voulons pas de troubles dans notre secteur », ont-ils clamé. Ils ont montré leurs muscles devant des manifestants composés en majorité par des femmes avant que des éléments de forces de l'ordre n'interviennent.

En prenant la direction d'Anosy, s'ils étaient un peu plus d'une dizaine, deux d'entre eux n'ont pas échappé aux forces de l'ordre et aux manifestants qui n'attendaient que l'occasion se présente pour donner quelques coups à ces personnes qui ont font la loi depuis le 10 octobre.

Prix scolaire

Ce sont en tout cas des têtes bien connues par les manifestants.

A Andavamaba, ils n'ont pas hésité à s'attaquer aux manifestants et ont porté des coups au véhicule de l'ancien président Marc Ravalomanana.

A Tsaralalana, ils ont hué le député Roland Ratsiraka et ont ainsi fait le buzz en se déclarant vendeurs de « prix scolaire » qui ne cherchent que la paix et l'ordre.

La libération des deux individus arrêtés vers la fin de l'après-midi a provoqué une vague de colère du côté des manifestants.

Alors que cinq d'entre eux, arrêtés ce samedi, sont encore détenus à Antanimora, des « gros bras » fauteurs de troubles ont pu rentrer tranquillement chez eux après quelques heures de garde à vue.