Dakar — Le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) a ouvert jeudi sa quatrième session ordinaire de l'année 2023 axée sur le thème "l'enregistrement et l'exploitation des faits d'état civil, un défi majeur pour le développement territoriale", avec l'objectif de contribuer à l'amélioration du système.
« Ces dernières années, l'Etat du Sénégal s'est beaucoup investi dans la modernisation et la numérisation de l'état civil", a rappelé sa présidente, Aminata Mbengue Ndiaye.
Elle estime que "l'amélioration et la modernisation du système d'état civil sont un processus qui exige l'implication de divers acteurs, au premier chef les collectivités territoriales". "C'est la raison pour laquelle, pour sa quatrième session ordinaire 2023, le HCCT s'est saisi de cette question afin de contribuer à son amélioration », a-t-elle expliqué.
»Les actes d'état civil constituent une porte d'accès à la citoyenneté formelle et la participation du citoyen à la vie publique. Les carences du système d'état civil rejaillissent sur de nombreux aspects de la vie nationale », a-t-elle souligné.
Aminata Mbengue Ndiaye a rappelé que ces dernières années, le gouvernement du Sénégal, des partenaires et divers acteurs se sont « beaucoup donnés dans la consolidation et la numérisation de l'état civil ».
Selon un document rendu public lors de la rencontre, « l'enregistrement des faits d'état civil ou de l'identité juridique constitue un acte majeur de contrôle du territoire".
Il explique que "conformément à l'esprit de l'article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948 et de l'article 7 de la Convention relative aux droits de l'enfant de 1989, toute personne qui s'identifie à un territoire doit être identifié et identifiable ».