Dakar — Le ministre de l'Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, et l'ambassadeur de la Norvège au Sénégal, Ingrid Mollestad, ont signé jeudi un mémorandum d'entente visant à renforcer la riposte mondiale à la menace que constitue les changements climatiques, a constaté l'APS.
Le mémorandum d'entente entre le gouvernement du Sénégal et la Norvège, entre dans le cadre de l'article 6 de l'accord de Paris. "Cet accord vise à maintenir l'élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels (...)", a déclaré le ministre de l'Environnement à l'occasion de la signature de cet accord.
Pour lui, il s'agit aussi de renforcer les capacités d'adaptation aux effets néfastes des changements climatiques, de promouvoir la résilience des communautés à ces derniers et au développement à faible émission de gaz à effet de serre. "Il n'est point besoin de rappeler que la lutte contre le réchauffement climatique est une question de survie pour nos économies et nos populations très vulnérables", a-t-il relevé.
M. Ndoye s'est félicité des actions en cours, susceptibles d'apporter une contribution significative à l'action climatique, notamment l'adoption d'une politique ambitieuse de mix énergétique, la signature récent d'un partenariat pour la transition énergétique, etc.
Cet accord va, selon lui, non seulement permettre le renforcement de la capacité installée en énergies renouvelables du Sénégal, mais aussi rendre le secteur de ces dernières plus attractif pour le privé, tout en générant des bénéfices non négligeables en matière de création d'emplois.
"Hier, la délégation a eu le plaisir de visiter le parc éolien de Taïba Ndiaye et a été profondément impressionnée par cette innovation. La transition verte est définitivement en marche au Sénégal", a pour sa part indiqué l'ambassadeur de la Norvège au Sénégal.
Mme Mollestad s'est réjouie de l'engagement du gouvernement du Sénégal à réduire et à éviter les futures émissions de gaz à effet de serre grâce au programme de doctorat développé en collaboration avec l'institut mondial pour la croissance verte (GGGI).
"C'est un moment très important que nos deux pays prennent le changement climatique très au sérieux, car il impacte tout le monde et nous avons décidé de travailler ensemble pour trouver des solutions dans certains problèmes et de se diriger vers les énergies renouvelables", a-t-elle ajouté.