Plus de 24 heures après son arrestation, le député du 5e arrondissement reçoit de plus en plus de soutien. Après les membres de sa famille, son parti, le Tiako i Madagasikara (TIM), a réclamé, hier, sa libération.
À travers son bureau politique, le TIM revendique que cette libération soit immédiate en évoquant l'article 73 de la Constitution, et en rappelant les procédures en vigueur pour la poursuite d'un député, dont une demande auprès du bureau permanent de l'Assemblée et l'autorisation du président de l'Institution.
« L'Assemblée dispose de 3 mois pour répondre », a-t-on fait remarquer.
Condamnation.
Les circonstances et la manière dont a été réalisée l'arrestation du président du groupe parlementaire TIM à Mahamasina ont également fait réagir sa famille politique.
Outre la condamnation, le TIM pointe du doigt le non-respect des droits de l'homme et de la dignité humaine de la part des forces de l'ordre qui ont exécuté cette arrestation.
Le parti soutient que le mouvement actuel n'est pas seulement celui du TIM mais celui du Collectif des candidats issus d'autres partis, et surtout des citoyens qui réclament une élection juste, crédible et inclusive, ainsi que le respect des lois et de l'Etat de droit à Madagascar.
Outre celle de Fetra Ralambozafimbololona, le TIM réclame aussi la libération des autres personnes détenues et arrêtées dans le cadre du mouvement.
De plus, il condamne le "deux poids - deux mesures" des autorités face à la situation actuelle, mais également les violences et les répressions des forces de l'ordre.