Goma — Les organisations partenaires en charge du projet Baromètre Sécuritaire du Kivu (KST) ont récemment été informées d'une faille de sécurité au niveau de sa base de données. Le KST documente et cartographie les incidents de violence dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Les organisations partenaires ont immédiatement désactivé le site web. Les organisations ont informé tous les chercheurs qui travaillant sur ce projet et travaillent de concert pour évaluer pleinement la situation. La collecte d'informations a été interrompue.
L'intégrité de notre travail et la sécurité des personnes qui documentent et signalent les incidents violents nous tiennent particulièrement à coeur. A l'heure actuelle, nos organisations passent en revue la sécurité et la confidentialité de nos données et de notre site web, y compris la manière dont nous recueillons et stockons les informations et notre méthodologie de recherche.
Le KST est un projet conjoint du Groupe d'étude sur le Congo (GEC), basé à l'Université de New York (NYU), de la Fondation Bridgeway, de Human Rights Watch, et d'Ebuteli, un institut de recherche basé en RDC.
Lancé en 2017, le KST cartographie les incidents de violence dans l'est du Congo afin de mieux comprendre les tendances, les causes de l'insécurité et les violations graves des droits humains internationaux et du droit humanitaire dans une zone de conflit intense et continu.
De manière générale, le Groupe d'étude sur le Congo, Ebuteli et la Bridgeway Foundation supervisent l'équipe de coordination du KST; la Fondation Bridgeway soutient financièrement le projet; et Human Rights Watch soutient les missions de recherche et la formation des chercheurs du KST.