Sénégal: La SEMIG et l'ARM se donnent la main pour conserver la production horticole nationale

Diamniadio — La Société d'exploitation du marché d'intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG) et l'Agence de régulation des marchés (ARM) ont signé un accord de partenariat d'une durée de cinq ans en vue de la construction et de l'exploitation d'un hangar et d'une unité de stockage des récoltes d'oignon, a constaté l'APS, jeudi, à Diamniadio (ouest).

"Cet accord entre nos deux structures couvre une période de cinq ans. C'est pour la construction et l'exploitation, par l'ARM, d'un hangar et d'une unité de stockage des récoltes d'oignon sur le terre-plein du marché d'intérêt national", a expliqué Fatoumata Niang Ba, la directrice générale de la SEMIG.

Les ouvrages attendus du partenariat vont contribuer à la conservation de l'oignon et, par voie de conséquence, à la souveraineté alimentaire du pays, selon Mme Ba.

"Nous sommes conscients que la complexité de la politique de souveraineté alimentaire exige des partenariats nouveaux et des approches novatrices", a-t-elle souligné lors de la signature de l'accord.

Ansoumane Sané, le directeur général de l'ARM, signale que le partenariat des deux structures publiques a été noué moins d'un trimestre après le "dysfonctionnement" du marché des produits horticoles.

Cette distorsion découlait de perturbations du marché international et des changements climatiques, a-t-il dit, rappelant qu'elle a engendré un triplement du prix de l'oignon au Sénégal.

Pour éviter que cette situation survienne de nouveau, l'ARM et la SEMIG veulent s'atteler à la conservation de la production nationale d'oignon, ce produit horticole étant fortement consommé dans le pays.

Il est urgent de renforcer la production locale et d'investir massivement dans les infrastructures de stockage, pour assurer la souveraineté du Sénégal en produits horticoles, selon M. Sané.

La SEMIG peut aider à réduire les pertes de récoltes de l'horticulture sénégalaise, selon le directeur général de l'ARM.

Les pertes représentent 20 à 30 % de la production nationale, a-t-il dit.

Ansoumana Sané estime que le pays importe une grande quantité de produits horticoles à cause du manque d'infrastructures de stockage et de conservation.

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