La tension après la journée de manifestation des sympathisants du collectif des candidats à Mahamasina est encore vive.
L'arrestation du député Fetra Ralambozafimbololona a provoqué une vague d'indignations chez les élus et malgré les demandes de libération adressées aux autorités, ce dernier est toujours retenu à Fiadanana.
Dans le contexte actuel, cette affaire ne peut qu'envenimer la situation alors que la plateforme de médiation présidée par Christine Razamahasoa prône la voie de l'apaisement et essaie de réunir toutes les forces vives pour sortir de l'impasse actuelle.
Les efforts pour résoudre la crise continuent
Le ressentiment des élus du collectif des candidats a été à la mesure de la manière dont leur collègue député du 5e arrondissement a été traité lors de son arrestation.
Il a été emmené sans ménagement par une escouade de gendarmes et interrogé à la brigade de Fiadanana.
Le motif évoqué est le fait qu'il a été l'instigateur de la manifestation des sympathisants du collectif des candidats à Mahamasina.
Ses collègues sont venus réclamer sa libération à Fiadanana, mais ils ont été éconduits par le commandant de la brigade.
Le parti TIM n'entend cependant pas en rester là et considère qu'il s'agit d'une affaire extrêmement grave.
Elle arrive au moment où les efforts pour instaurer un dialogue entre les différentes parties prenantes à la crise actuelle sont déployés.
Cette « bavure » tombe très mal et peut aggraver la tension qui règne en ce moment.
Le collectif des candidats n'a pas organisé de manifestation hier.
Il l'a fait certainement pour calmer les esprits qui sont maintenant prompts à s'échauffer.
Les responsables des forces de sécurité ont certainement pris conscience des conséquences de l'incident qui a eu lieu avant-hier.
Ils s'en remettent à présent à la décision du substitut devant laquelle passera en jugement le député de Madagascar.
La plateforme de médiation ne va cependant pas cesser de déployer ses efforts pour essayer d'aplanir les difficultés apparues.