Une nouvelle révélation secoue le Centre Gabonais des Élections (Cge) sous la direction de Michel Stéphane Bonda, alors que les agents de l'institution, réunis en collectif, font une sortie publique pour réclamer 5 mois d'arriérés de salaire. L’information est rapportée par le site alibreville. Com.
Selon source, cette démarche intervient dans un contexte où ces agents, maintenant rejetés par certains en raison de leurs liens perçus avec le bureau du Cge, se trouvent dans une impasse financière. Le collectif des agents a exprimé publiquement son désarroi en adressant une lettre ouverte au président de la transition, le général Brice Oligui Nguema, le 30 octobre dernier. Dans cette lettre, les membres du collectif dénoncent la précarité dans laquelle les a plongés la dissolution de l'institution, soulignant un passif important lié au non-paiement de leurs indemnités.
« Nous portons à votre connaissance que le bureau du Cge dissout est redevable de près de cinq mois d’indemnités impayées à l’ensemble des personnels et plusieurs primes dont celles de la nuit électorale, de supervision », indique la lettre ouverte.
Malgré des tentatives répétées de rencontrer le chef de l'État, les agents affirment que leurs demandes sont restées sans réponse, les laissant sans recours. Ils en appellent maintenant publiquement au général Brice Oligui Nguema, sollicitant son intervention pour trouver une résolution à cette situation difficile. La crise au sein du Cge met en lumière les pratiques contestées de l'institution sous la direction de Michel Stéphane Bonda, suscitant des préoccupations croissantes au sein de la population gabonaise.