Comme à chaque fin d'année des services comme le bureau guinéen des droits d'auteur et l'OGP perçoivent des taxes su l'usage des oeuvres artistiques pour les premiers et l'usage de l'espace publicitaire pour les seconds sauf que cette opération génère beaucoup de situations indélicates dans notre pays.
Pour la porte de son bar café peinte aux couleurs d'un opérateur de téléphonie Ibrahim Nestor Touré s'est vu réclamer 354.000 francs guinéens.
« En voyant sur ma porte les couleurs de cet opérateur de téléphonie, ils m'ont demandé 354000 et j'ai refusé de payer, je ne veux ni savoir où on verse cet argent et n'ai aucune intention de retirer ma décoration. Ils n'ont aucunement cherché à savoir si je fais des transactions financières ou non alors je ne vais pas obtempérer... »
Salmane Diallo tient aussi un commerce, lui son problème c'est avec le BGDA, l'an dernier il avait dû payer 150.000 mais cette année l'agent commis lui a indiqué que les choses ont évolué depuis le départ d'Alpha Condé et qu'il doit désormais verser 300.000 pour l'usage de la TV et de son enceinte musicale.
Yéro Bente Barry "Yerim" responsable local du BGDA nous a brandi une liste longue comme le bras sur laquelle les imposables sont répertoriés avec les tarifs qui leur sont appliqués.
Avec la précision que les clubs de nuit sont annuellement redevables de 6 millions, 25 millions pour les hôtels, 1 million deux cent mille pour les débits d'alcool, 300.000 pour les bar-cafés etc.
Il est loisible aux souscripteurs de payer mensuellement ou annuellement.