L'ancien chef de l'État béninois Thomas Boni Yayi, président du parti d'opposition Les Démocrates, réclame un audit international sur tout le processus électoral en place en vue des élections générales à venir en 2026 : communales, législatives, présidentielle. Pour justifier sa démarche, il explique que l'opposition n'est présente nulle part dans les instances qui organisent les votes.
La Cédéao, l'Union africaine, la francophonie, les Nations unies, l'Union européenne sont les principaux destinataires de sa requête. Thomas Boni Yayi leur demande d'effectuer une mission d'audit du système électoral en place pour les élections générales programmées pour 2026,
Le cadre institutionnel « n'est pas inclusif » avec une absence de l'opposition dans les instances en charge d'organiser le vote, regrette le président des Démocrates. Il vise également le fichier électoral, pas fiable aux yeux de son parti.
« Je les sollicite pour aider le Bénin à organiser enfin des scrutins transparents et pacifiques », explique Boni Yayi. Avant qu'il ne prenne la tête du parti le 15 octobre dernier, son prédécesseur Eric Houndete avait formulé les mêmes revendications dans ses prises de paroles.
« Je ne suis candidat à rien », indique l'ancien chef d'État. Il a atteint la limite d'âge de 70 ans et a déjà exercé deux mandats, deux dispositions de la Constitution béninoise qui le disqualifient.
De sources bien informées, Thomas Boni Yayi espère une oreille attentive de la part des destinataires de sa demande. Les partis de la majorité n'ont pas encore réagi