Certains agents et fonctionnaires de l'Etat, au Kasaï-Oriental, ont déploré, vendredi 10 novembre, la confiscation de leurs deux premiers salaires.
Des sources sur place rapportent que cet acte posé par leurs chefs hiérarchiques est considéré comme la compensation d'efforts fournis auprès de la fonction publique pour faire mécaniser et payer leurs collaborateurs.
Les mêmes sources ont renseigné que cette pratique s'est bien installée dans les différentes divisions provinciales de la fonction publique au Kasaï-Oriental.
A Radio Okapi, quelques agents ont affirmé que ceux qui boudent cette pratique voient leurs noms élagués de listing de paie au détriment des proches des familles ou encore des amis et connaissances, non concernés par cette opération.
Lors du récent contrôle biométriques, quelque agents et cadres de la fonction publique reconnaissent avoir été empêchés d'être recensés pour avoir boycotté cette pratique.
Contactés, quelques chefs de divisions provinciales ont rejetté ces allégations.
Pour sa part, la gouverneure intérimaire du Kasaï-Oriental, Julie Kalenga a qualifié la confiscation des salaires d'escroquerie.
Elle a ainsi promis de suivre de près la paie du mois d'octobre dernier.
Julie Kalenga a en outre promis de révoquer et traduire en justice tout responsable de division publique qui sera surpris dans ces antivaleurs.