La magistrature togolaise est une profession encore majoritairement masculine
Le Togo compte 238 magistrats, mais seulement 33 femmes.
'Cette sous-représentation est la cause d'un manque de vocation', a déclaré dimanche Suzanne Soukoudè Fiawonou, avocat général à la Cour suprême et présidente de l'association togolaise des femmes magistrates.
Absence de vocation, sans doute, mais aussi le fait que la magistrature est un milieu traditionnellement masculin et fermé.
Plusieurs facteurs peuvent expliquent cette situation, notamment : les stéréotypes de genre, qui persistent dans la société togolaise et qui découragent les femmes de s'orienter vers une carrière judiciaire, les conditions de travail de la magistrature, qui peuvent être difficiles et contraignantes, les obstacles à la promotion des femmes, qui sont souvent confrontées à un plafond de verre.
Des initiatives ont été prises pour sensibiliser les jeunes femmes à la magistrature et pour les aider à surmonter les obstacles à leur intégration dans la profession.
Des associations et des institutions, comme l'École nationale de la magistrature, organisent des actions de promotion de la mixité dans la magistrature.
Ces mesures ont permis de progresser, mais la situation reste encore loin d'être satisfaisante.
Il est important de poursuivre les efforts pour favoriser l'égalité des chances entre les femmes et les hommes dans la magistrature.