Étonnantes, perturbantes, pétries de talents, ce sont ces mots que les premiers adversaires ont prononcés pour qualifier l'Ampem Darkoa et l'Huracanes. Les deux formations participent à leur première Ligue des Champions Féminine de la CAF et elles surprennent.
De provenance de San Pedro, le deux pensionnaires du groupe B sont bien arrivées à Korhogo, où elles s'affronteront dimanche au stade Amadou Gon Coulibaly, avec la qualification dans un coin de leur tête.
Quatrième de la poule B, avec un point au compteur, Huracanes se retrouve dans une situation inconfortable, mais ne se décourage pas. Consciente de ses atouts, la formation de Sévérino Beseku Rondo, jouera le tout pour le tout afin d'arracher son ticket pour le dernier carré de la compétition : "Depuis le début de notre aventure, nous faisons preuve de courage. Nous avions affronté le Tout Puissant Mazembe de la RD Congo, une équipe qui a toutes les qualités pour participer à cet événement. Face à l'Ampem Darkoa, nous allons jouer comme nous savons le faire, puis espérer que le résultat de l'autre match nous soit favorable"a déclaré l'entraineur.
Même son de cloche du côté de l'Ampem Darkoa. Auteures d'un parcours époustouflant, les Ghanéennes visent une place de le dernier carré. En ballotage défavorable, elles pointent à la troisième place avec 3 points au compteur. Afin de retourner la vapeur, les protégées de Nana Joe Adarkwa devront renouer avec la victoire comme cela fut le cas contre l'AS Far 2-1, si elles espèrent passer au tour suivant.
Dolores Hernàndez, capitaine des Huracanes
"Lors de notre dernière causerie, j'ai dit aux filles qu'il fallait commencer par y croire. Si nous y croyons nous pourrons le faire. Nous irons chercher cette victoire au mental."
Abena Opoku Anoma, défenseure de l'Ampem Darkoa
"Être en demi-finale de cette compétition était notre objectif de départ. Pour notre dernier match de groupe, nous allons tout donner. Nous voulons pas seulement être vu comme l'équipe qui a fait chuter le champion en titre lors de sa première sortie. Nous voulons plus.
