Madagascar: La médiation internationale, avant - Ultime étape de sortie de crise

La bataille dans la cour de récréation va se terminer car le maître a sifflé la fin des hostilités.

Hélas, les expériences (malheureuses) vécues des différentes crises nous ressassent la même chose.

La convention du 31 Octobre 1991, les résolutions de solution des différentes crises politiques nous sont imposées de l'Etranger, communément appelé « communauté internationale ».

A force d'intransigeances et d'entêtements des égos des hommes politiques, il nous faut nous résigner à des interventions sévères d'ailleurs pour suivre bon gré mal gré leurs « feuilles de routes » et nous mettre sur la table de négociation mais les grandes lignes nous sont déjà imposées.

La menace d'être mis au ban de la de la société des Nations est si pressante que tout penaud, on est obligé de se soumettre.

L'éventuel tarissement des sources de financement extérieur y est pour l'essentiel.

Pourtant, la genèse de cette intervention n'est nullement désintéressée mais elle a comme sources les intérêts (géopolitiques et économiques) des étrangers opérants chez nous.

Ce qui fait que le ver reste dans le fruit et prépare les prochains bouleversements socio-politiques.

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Une anecdote honteuse pour notre diplomatie est à rappeler pour illustrer le ridicule où on est tombé, lors de la crise de 2002, la « petite » îÎe Maurice est intervenue à l'ONU pour « internationaliser » la crise malgache de peur de voir perdre ses investissements dans la « Grande Île ».

Cette fois-ci , nous sommes au même point, d'un côté comme de l'autre, aucun ne veut lâcher du lest et le navire n'est pas loin de sombrer dans la guerre civile, on a beau dire ce qu'on veut de Willy Razanamasy, mais personne, aujourd'hui ,n'arrive à sa cheville pour imposer malgré les divergences, des solutions d'entente .

Le temps presse, nous sommes à quelques heures du jour J que le président sortant a hâte de voir venir puisqu'il est certain de sa victoire mais qu'il sache que le peuple, du calendrier électoral , il n'en a cure s'il veut rugir.

Rappelons qu'en Janvier 72 le président Tsiranana a obtenu 80% des voix en sa faveur mais Mai 72 était déjà en l'air.

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