Congo-Kinshasa: Représentant du Bataillon Front Populaire - Jean-Marie Kalonji mobilise pour la quatrième voie

Devant la presse réunie ce samedi 11 novembre 2023 sur l'Avenue Nyangue 267 dans la commune de Lingwala, le mouvement quatrième voie et le bataillon Front populaire exposent leur position au regard du contexte chaotique du processus électoral en cours. Jugé exclusif, le Bataillon Front Populaire à travers son représentant Jean-Marie Kalonji lance un appel aux leaders de l'opposition et à la société civile à rejoindre la quatrième voie et le Bataillon Front Populaire afin de mettre hors d'état de nuire les personnes mal intentionnées.

Dans son discours, le représentant du bataillon Front Populaire a d'abord rendu hommage à tous ceux qui ont perdu leurs vies pendant cette lutte pour la libération du Congo. Il a demandé à l'audience d'observer une minute de silence en leur mémoire.

Faisant référence à la richesse du sous-sol congolais, Jean-Marie a mis l'accent sur la convoitise dont fait l'objet la République Démocratique du Congo avant l'indépendance jusqu'à nos jours et l'indifférence des politiques face à la situation sécuritaire de l'Est. Il a taxé, pour ce faire, le gouvernement congolais de complice face aux massacres qu'ont connu les compatriotes Wazalendo qui réclamaient le départ de l'EAC et de la Monusco.

«Quand le commerce de caoutchouc était le plus rentable dans le monde, ce sont les mains de nos ancêtres qui étaient coupées et aujourd'hui l'avancée de la technologie qui exige l'utilisation du Coltan nous inflige les viols et tueries dans la partie Est de la République», a-t-il signalé.

Et d'ajouter : «Pendant que nous organisions les élections en 2006, l'Est du pays était en insécurité, lors de élections de 2011 de même, ainsi qu'en 2018, à l'instant où nous parlons, les politiques préfèrent se présenter en candidats à l'élection présidentielle ainsi qu'à d'autres échelons tout en ignorant qu'une partie de notre pays est entre les mains des Etats étrangers, en l'occurrence le Rwanda».

Ce, avant d'enchainer : «Vu le comportement de la garde républicaine affiché face à nos compatriotes Wazalendo en date du 30 Août 2023, c'est-à-dire, ils ont été massacrés pendant que ces derniers réclamaient le départ des forces de l'EAC et de la Monusco, nous comprenons que le peuple congolais est victime d'une complicité dont le gouvernement congolais fait partie. »

Abordant le déroulement du processus électoral en cours, le Bataillon Front populaire condamne le fait que les amendements de la société civile et ceux de l'opposition n'ont jamais été pris en compte. Conséquence : retrait des Eglises catholique et protestante, la résignation de certaines familles politiques à se présenter aux élections et d'autres d'envoyer un candidat à la présidentielle et non à la députation.

Face à cette situation le Bataillon Front Populaire appelle les leaders influents de l'opposition dont : Martin Fayulu ; Moïse Katumbi ; Denis Mukwege ; Matata Ponyo et Delly Sesanga à rejoindre leur mouvement afin de faire obstacle aux personnes mal intentionnées qui prennent la République Démocratique du Congo comme un bien privé où ils peuvent se permettre de signer les accords et en imposer les conséquences au peuple.

De ce fait, selon l'article 64 de la constitution du pays, le Bataillon Front Populaire en date du 11 novembre 2023 prend les décisions suivantes : la suspension de toutes les institutions de la République ; l'influence des chefs coutumiers chacun sur son territoire ; la multiplication des efforts des mouvements pour obtenir l'effectivité de la libération ; la complicité des forces armées avec les congolais pour sauvegarder l'intégrité territoriale et enfin, la police nationale congolaise qui doit accompagner le peuple vers sa libération totale.

Répondant aux questions réponses, le représentant du bataillon Front populaire insiste sur le fait que leur mouvement n'est pas un mouvement des résistants mais plutôt un mouvement panafricain qui impose ses décisions pour la libération du Congo et la restauration de l'Etat de droit et de l'intégrité territoriale.

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