C'est le jeudi 9 novembre que le ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Muhindo Nzangi, accompagné du vice-ministre de la Défense, Samy Adubango, a procédé officiellement au lancement du début des travaux préparatifs de la formation paramilitaire en milieu universitaire. C'est dans la ville de Kisangani, au camp Bahuma que cette cérémonie a été organisée.
Pour mieux expliciter l'initiative, Muhindo Nzangi s'explique en ces termes : « Je voulais ainsi répondre aux parents et autres personnes qui pensent que les étudiants seront des militaires automatiquement. Les étudiants seront formés pour apprendre quelques notions de base sur la façon de se comporter. La formation paramilitaire va permettre aux apprenants de développer certaines aptitudes qui seront bénéfiques pour la défense et la protection du territoire national sur tous les plans ».
D'après lui, cette formation aura des impacts positifs sur le plan physique, intellectuel et social dans la vie des étudiants. Selon lui, tout étudiant sera capable de se défendre et de survivre dans n'importe quelle condition.
« La formation commence avec les étudiants de la première licence LMD et ceux de préparatoire. Elle aura la partie théorique qui se fera dans des auditoires et la partie pratique qui sera dispensée dans des camps militaires », a-t-il informé.
A l'en croire, le choix a été porté sur la ville de Kisangani sur base de plusieurs raisons notamment par rapport à la position géostratégique de Kisangani qui se retrouve au carrefour entre l'Est et l'Ouest du pays etc.
« Cependant, a-t-il indiqué, au niveau de la province de la Tshopo, les camps Lukusa et Bauma sont retenus pour la formation pratique. « Cela donne un caractère cosmopolite au chef-lieu de la Tshopo ».
Par ailleurs, il reste persuadé que la formation paramilitaire des étudiants tombe à point nommé parce qu'il y a déjà des démarches qui se font pour la revalorisation des universités en RDC, notamment, sur le plan de discipline et attitude des étudiants.
Notons que, les cours seront dispensés par des professeurs militaires ou des civils ayant connu de formations militaires. 1000 étudiants prendront part à cette première session de formation paramilitaire.