Depuis le 9 novembre, et ce jusqu'au 11 novembre, une série de trois veillées s'est tenue dans une des salles des Salons Hoche à Paris. Arrivé pour la circonstance dans la capitale française le samedi dans la matinée, le Premier ministre, chef du gouvernement, a assisté dans la soirée au dernier hommage du genre.
Le 11 novembre, dans une des salles des salons de l'avenue Hoche à Paris, pour la dernière veillée, en mémoire de l'ancien Premier ministre et écrivain Henri Lopes décédé une semaine auparavant, en présence du Premier ministre, de membres de son gouvernement, d'ambassadeurs du Congo dans l'espace Schengen, de membres de la famille de l'illustre disparu, d'hommes et de femmes de lettres, de journalistes et de plusieurs membres de la société civile, l'heure était au recueillement.
Dans une salle décorée de plusieurs portraits d'Henri Lopes et des hôtesses vêtues de tee-shirt à l'éfigie de l'homme politique avec la veuve Christine Lopes au premier plan, les témoignages se sont succédé en direct avec, en intermède, les oeuvres sonores composées par l'homme de lettres, à commencer par "Les Trois Glorieuses", hymne national de la République populaire du Congo du 1er janvier 1970 jusqu'en 1991, en passant par "Hymne national des pionniers. Lève ta tête !" jusqu'à "Ata ozali", chanson parue en 1972 dans l'album "Le bucheron" de Franklin Boukaka.
Les Congolais de France, par la voix d' Edwige - Laure Mombouli, ont exprimé leur reconnaissance à Henri Lopes pour avoir permis la mise en place du Réseau international des Congolais de l'extérieur (Rice).
Pour l'hommage d'Anatole Collinet Makosso à l'égard de son "devancier", les regards des participants se sont tournés vers l'écran de télévision au travers duquel ils ont écouté ses propos. Dans les grandes lignes, la Nation congolaise et le monde de la culture demeurent à jamais reconnaissants à l'égard d'Henri Lopes pour l'oeuvre accomplie par ce « grand intellectuel à l'humanisme éprouvé... Un des grands éclaireurs de la vie politique du Congo ». « Henri Lopes est parti mais son oeuvre reste avec nous », a confié le Premier ministre, se rappelant au préalable de sa dernière rencontre dans le jardin de l'Unesco où il était heureux de lancer la onzième édition du Fespam à l'international en compagnie de l'homme de la culture, l'amoureux de la musique, de la rumba.