Auteure d'un triplé retentissant ce dimanche 12 novembre face à Dijon, Tabitha Chawinga, la nouvelle attaquante malawite du PSG, n'a pas perdu de temps pour prendre ses marques dans le championnat de France de football féminin. Rien de surprenant pour celle qui collectionne les buts partout où elle est passé et qui est une véritable star au Malawi.
« Chawinga : ça fait deux zéro et un but de plus pour la petite bombe malawite ! Chawinga, c'est chawing-esque ! Le triplé ! » Les commentateurs français n'ont pas fini de prononcer le nom de Tabitha Chawinga. Une arrivée remarquée pour l'attaquante malawite qui a posé ses valises dans la capitale française après un sacré tour du monde. Elle a marqué un triplé ce dimanche en championnat,et est en train de devenir une star de son sport et dans son pays, le Malawi.
Car il y a de l'ambiance à Lilongwé quand Tabitha Chawinga ramène des trophées, comme le titre de meilleure buteuse du championnat d'Italie il y a quelques semaines sous le maillot de l'Inter Milan. La gauchère de 27 ans pourrait bien réaliser la même prouesse en France avec le PSG, elle à qui tout le monde a barré le chemin des filets. Et pas seulement les défenses adverses...
Des coups venant de ses parents et de ses adversaires...
Ses parents d'abord, qui n'hésitaient pas à la frapper s'ils la voyaient avec un ballon dans les rues de Rumphi, dans le Nord du Malawi. Ses adversaires ensuite, qui n'hésitaient pas à la déshabiller, pour vérifier qu'elle était bien une femme.
Des brimades et humiliations qui ne l'ont pas arrêté. Bien au contraire. Des débuts au DD Sunshine de Lilongwé, puis une arrivée fracassante dans le championnat suédois, où elle tourne à plus d'un but par match, un crochet de quatre ans par la Chine, puis l'explosion à l'Inter Milan : 23 buts en 23 matchs, et un titre de meilleure buteuse du championnat.
La voilà désormais au PSG, qui la suivait depuis six ans. L'attaquante semble repartie sur les mêmes bases. Six buts en six matchs, dont le triplé de dimanche face à Dijon. Une « Chawinga » déjà « XXL ».