Les 26 présidentiables sont officiellement informés des programmes du CSAC qui organise les débats. Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, est programmé dimanche 19 novembre prochain à 16h. Ce rendez-vous de la prestation du Chef de l'Etat coïncide avec le lancement de la campagne électorale qui est censée s'achever le 18 décembre prochain. Il doit se donner le temps de préparer ce challenge en vue de convaincre la population pour solliciter un nouveau quinquennat. Des ouvrages et réalisations accomplis vont se rivaliser avec des promesses non tenues.
Pour se préparer à cette série d'exercices, le Président de la République sortant doit s'aménager le temps nécessaire. Le vendredi 10 novembre dernier aura marqué le 119ème conseil des ministres ayant sanctionné le tout dernier sous la présidence du Chef de l'Etat avant la campagne électorale. Tout le monde s'emploie au sein des institutions pour la victoire de Félix Tshisekedi.
Cependant, les ministres candidats pourront garder leurs postes ministériels pendant la campagne électorale mais ils se devront de se garder de faire usage des moyens de l'Etat.
Par ailleurs, le Président de la République est annoncé, mardi 14 novembre, au Congrès du Parlement devant les députés et sénateurs pour prononcer son 5ème discours sur l'Etat de la nation. C'est aussi le tout dernier pour son premier quinquennat.
Les représentants du peuple sont ainsi invités à prendre part à cette cérémonie qui marquera visiblement la clôture de cette législation. Le président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso avait, à l'ouverture de cette session parlementaire de septembre, affirmé que cette dernière sera la plus courte afin de permettre aux élus de regagner leurs fiefs respectifs pour battre campagne.
Tout le monde dans les institutions du pays prie pour revenir dans le prochain quinquennat. Les députés nationaux sont tenus de se placer dans le collimateur de la population après un mandat mi- mi-figue mi-raisin. Ils se sont investis à déployer leur opulence avant même le début de la campagne électorale. C'était sans compter avec la société civile qui a eu à dénoncer cette pratique. Même les faiseurs des lois n'ont pas hésité à violer la Loi au prix de leur visibilité.
Dans un message transmis aux responsables de la Police nationale, de la Direction générale des migrations (DGM) et de l'Agence nationale de renseignement (ANR) le ministre de l'Intérieur s'oppose à la campagne électorale précoce. Les services de sécurité ont été instruits d'enlever toutes les pancartes, affiches et photos à caractère électoral sur les voies publiques.
Une bonne partie d'émoluments perdue parce qu'il faut recommencer le travail à zéro en conformité avec la date arrêtée par la Centrale électorale. Ce sera dur de revenir auprès de la population à qui on a promis monts et merveilles.