Un débat organisé par la Ceni sur les chaînes nationales s'est tenu, hier, entre trois candidats qui ont en commun d'avoir procédé à leur campagne électorale.
Il s'agit d'Andry Rajoelina (candidat n°3), Sendrison Daniela Raderanirina (candidat n°11), et Siteny Randrianasoloniaiko (candidat n°13).
Selon les explications des modérateurs, ce sont les trois candidats à avoir répondu favorablement à l'invitation de la Ceni.
Lors de leur intervention, les trois candidats étaient d'accord sur un point : le fait que le pays n'avait plus besoin d'une nouvelle crise, même si chacun avait son avis bien tranché.
Pour le candidat n°3, les crises ont toujours apporté des effets néfastes au pays. Pour le candidat n°11, le peuple a toujours vécu dans la crise.
Pour le candidat n°13 : « nous vivons dans une crise actuellement. Il faut résoudre cela dès maintenant autour d'une table ronde ».
A la question de Siteny Randrianasoloniaiko sur la convocation d'Andry Rajoelina à Londres, celui-ci a répondu qu'il n'est pas du genre à faire de la corruption, que 225 millions de dollars n'est rien par rapport à ce qu'il donne aux Malgaches.
Pendant un moment, le ton est monté entre le candidat n°3 et le candidat n°13. Ce débat a été l'occasion pour les trois candidats de développer et d'exposer leur programme.
A propos de la décentralisation, ils sont tous d'accord quant à sa nécessité, mais chacun a sa façon de l'interpréter.
Les investissements, la santé, l'éducation et les infrastructures routières ont aussi été abordés lors de ce débat.
Le problème de délestage a également été au centre du débat.