D'autres initiatives, portées par d'anciennes personnalités de premier plan, visent également à apaiser les tensions politiques par le biais de la médiation.
C'est l'objectif du « groupe national de médiation », composé de politiciens tels que Ranto Rabarisoa, Hery Rakotomanana, Roger Kolo, Johnny Richard Andriamahefarivo, Jean Claude Rakotonirina, et Andrianantoandro Raharinaivo.
Dans une lettre que la rédaction a pu se procurer, ce « groupe national de médiation » invite, en effet, les candidats à l'élection présidentielle de 2023 à soumettre leurs propositions de résolution des problèmes majeurs qui affligent le pays.
L'objectif ambitieux est de parvenir à des conclusions avant le 14 novembre prochain, soulignant ainsi l'urgence de la situation.
Arrestations injustifiées
Conscients de la gravité de la crise qui sévit, les membres du groupe affirment que ses conséquences pourraient être tragiques.
Les manifestations de cette crise se traduisent déjà par des niveaux alarmants d'insécurité, des violences graves perpétrées tant par les détenteurs du pouvoir que par une frange de la population, ainsi que des arrestations jugées, dans de nombreux cas, comme injustifiées voire arbitraires.
Détérioration plus grave
Dans cette déclaration commune, les membres du « groupe national de médiation » mettent en garde contre les risques majeurs auxquels le pays est exposé si la crise perdure.
Ils insistent sur la nécessité pour toutes les entités impliquées dans la tension politique de s'asseoir à la table des négociations.
Cela, selon eux, est la seule voie viable pour résoudre les différends actuels et éviter une détérioration encore plus grave de la situation.
Le « groupe national de médiation » ne se contente pas d'être un observateur passif de la crise.
Au contraire, il se positionne aussi comme un catalyseur du dialogue et de la compréhension mutuelle.