Congo-Brazzaville: Sécurité routière - Des formations au profit des conducteurs des taxis-motos

Le Fonds national d'appui à l'employabilité et à l'apprentissage (Fonea) en partenariat avec la Chambre de commerce, d'industrie, d'agriculture et des métiers de Brazzaville (CCIAMB) et le Conseil consultatif de la jeunesse par l'entremise de la Société africaine de recouvrement (SAR) lance une formation sur le code de la route à l'endroit des conducteurs des taxis-motos. L'initiative vise à réduire les risques des accidents de la circulation sur la voie publique.

Au total cinq mille conducteurs sont concernés par cette formation qui débutera le 1er décembre prochain sur le thème « La formation des conducteurs des taxis- motos, gage d'une sécurité routière ». Cette formation a pour objectif phare de former ces derniers au respect du code de la route en vue de réduire et minimiser les risques d'accidents occasionnés par les tenants de cette activité.

Entièrement financée par le Fonea et la CCIAMB, elle sera totalement gratuite pour les bénéficiaires. Pour ce qui est des inscriptions, elles sont assurées par la SAR et ouvertes depuis plus de deux semaines. « Nous allons pendant une certaine période former au fur et à mesure des conducteurs de taxis par panier de 1000. Et nous aurons des thèmes comme le code de la route, les situations dangereuses et les négociations de virage.... 95% de la formation sera basée sur la partie théorique et 15% sur la partie pratique », a expliqué Loïc Ngono, formateur.

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Selon le directeur général du Fonea, Patrick Ntsibat, le phénomène des taxis-motos considéré comme problème hier peut être transformé en opportunité aujourd'hui. D'après lui, cette filière constitue à l'échelle nationale un foyer de 7000 emplois directs générant plus de 46 milliards de FCFA l'année. « J'invite le collectif des taxis-motos à encourager ses membres à s'inscrire massivement à la formation qui leur est réservée et que par anticipation les apprenants fassent preuve de détermination et d'assiduité durant cette formation », a-t-il lancé.

De son côté, le secrétaire exécutif du Conseil consultatif de la jeunesse, Prince Michrist Kaba Mboko, a signifié qu'il est en effet plus qu'important de légiférer ce secteur. Il est aussi indispensable d'organiser des formations à l'endroit des animateurs de ce secteur. « Nous constatons tous la méconnaissance du code de la route par ces derniers, ce qui est la cause de nombreux accidents, quelquefois très graves. À cet effet, nous devons former les conducteurs des taxis-motos et les aider à obéir aux conditions pour bénéficier des assurances, car il est inconcevable que ce secteur ne bénéficie pas du droit à la sécurité », a-t-il déclaré.

Lassina Ouattara, directeur de la SAR, a pour sa part invité les conducteurs de taxis-motos à s'inscrire afin de se faire former gratuitement.

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