Christian Mwando, haut représentant de Moïse Katumbi, a présenté ce 13 novembre 2023 à Kinshasa le projet de gouvernance de l'opposant pour l'élection présidentielle du 20 décembre 2023. Projet qui inclut plusieurs réformes, le tout pour un budget de 141 milliards de dollars pour une réalisation sur cinq ans, si l'ancien gouverneur du Katanga est élu.
À six jours du début de la campagne pour la présidentielle du 20 décembre en République démocratique du Congo (RDC), l'opposant Moïse Katumbi a présenté ce 13 novembre 2023 à Kinshasa son projet de gouvernance incluant plusieurs réformes, le tout pour un budget de 141 milliards de dollars pour une réalisation sur cinq ans, s'il est élu.
En son absence, c'est son haut représentant et ancien ministre du Plan, Christian Mwando, qui a présenté l'ambitieux programme politique qui prévoit plus de 2 milliards de dollars par an pour l'armée, et un peu plus d'1 milliard pour la justice.
« Le taux de croissance qui est prévu est un taux qui va partir de 10% en 2024 à 14% en 2028, explique-t-il tout d'abord au micro de notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa. Pour réaliser cela, nous devons faire des transformations institutionnelles qui touchent notamment à la sécurité au niveau du pays, au pouvoir judiciaire. Il faut lutter contre la corruption et des moyens conséquents seront mis en place pour cela. Il faut également une transformation de l'économie, notamment en ce qui concerne sa diversification. Il faut également développer les infrastructures, notamment routières, qui ont des conséquences sur des secteurs importants pour nous, comme le secteur agricole ».
Christian Mwando poursuit : « Moïse Katumbi va mettre en place un système éducatif, sanitaire et de protection sociale pour que nul ne soit laissé pour compte. Et il faut que cette croissance soit également génératrice d'emplois, pour que les jeunes trouvent de l'emploi. Tout cela doit se faire dans le respect de l'environnement, c'est pour ça que nous avons un pilier important, qui est le pilier de transformation durable. On doit bénéficier de la biodiversité de notre pays pour avoir une économie encore plus développée. »