Akim Kakimosiko, journaliste sportif à Allô peuple TV, station privée émettant à Kinshasa, a été agressé au stade Tata Raphaël, ex-20 mai, par les supporteurs de l'équipe de football Olympique club Renaissance du Congo. Un acte vivement condamné par l'Observatoire de la liberté de la presse en Afrique (Olpa).
L'Olpa s'est dite scandalisé par l'agression brutale d'Akim Kakimosiko, journaliste sportif à Allô peuple TV. Tout en condamnant vigoureusement cet acte de barbarie ciblant un professionnel de la presse en plein exercice de son métier, il a indiqué qu'il s'agit manifestement d'une atteinte grave à la liberté de presse garantie par la législation congolaise et les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l'homme. Cette organisation exhorte, par conséquent, les autorités de la Commission de normalisation de la Fédération congolaise de football association à diligenter une enquête permettant d'identifier les auteurs de cette agression pour les sanctionner, conformément au règlement sportif.
Akim Kakimosiko, rappelle l'Olpa dans son communiqué du 13 novembre, a été agressé, la veille, au stade Tata Raphaël de Kinshasa, par les supporteurs de l'équipe de football Olympique club Renaissance du Congo. C'était, explique-t-il, au moment où le journaliste effectuait le reportage de la rencontre sportive ayant opposé cette équipe à l'Association sportive Maniema Union de Kindu.
Ce derby s'est soldé par une défaite de OC Renaissance, qui a perdu par deux buts contre trois. "Les supporters en colère se sont dirigés vers le journaliste, le ruant des coups et l'accusant d'être proche de l'ancien président de OC Renaissance du Congo, Pascal Mukuna", a souligné l'Olpa. Il a indiqué qu'Akim Kakimosiko, également éditeur du média en ligne basé à Kinshasa Seminariste.net, s'en est sorti avec une plaie béante à la tête et a urgemment été conduit vers un centre de santé pour des soins appropriés.