Le comité des ministres de la Commission internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos) a tenu, le 13 novembre à Brazzaville, sa septième session extraordinaire sous la présidence du ministres congolais, Emile Ouosso.
Plusieurs points importants ont été validés au cours de la session et constitueront les facteurs clés de succès des réformes en cours à la Cicos. Il s'agit, entre autres, du financement de l'institution et des projets ; du projet de construction du siège de la Cicos ; de la situation de l'Ecole régionale de formation aux métiers de navigation intérieure (ERFMNI).
Sur le premier point, les ministres ont décidé que les Etats membres de la Cicos, membres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale adresseront, dans un délai de six mois, une correspondance à la Cicos proposant un moratoire pour le paiement des contributions et des arriérés de contributions.
Le comité des ministres a également validé le financement des projets, donnant mandat au secrétariat général de la Cicos de mobiliser auprès des partenaires bilatéraux et multilatéraux des financements pour exécuter les projets du Programme de mesures et du Plan d'actions stratégiques pour la promotion de la navigation. Toutefois, le secrétariat général de la Cicos devrait interagir avec les Etats membres pour ne pas dupliquer les mêmes projets.
Validant également le projet de construction du siège de la Cicos, mandat a été donné à la République démocratique du Congo de mettre à la disposition de l'institution vingt hectares pour le bâtir. A ce sujet, le secrétariat général de la Cicos adressera à chaque Etat membre une correspondance auprès des institutions en charge de l'enseignement supérieur pour des dispositions à prendre.
En ce qui concerne la reconnaissance des diplômes délivrés à l'ERFMNI, les ministres ont adopté le principe de leur homologation et de leur reconnaissance.
Clôturant les travaux, le ministre congolais de l'Energie et de l'Hydraulique, président en exercice du Comité des ministres, Emile Ouosso, a signifié que les différents débats au cours de cette rencontre ont mis en évidence que plusieurs conditions préalables ainsi que de réels engagements de la part des parties prenantes sont requis, car, ils constitueront les facteurs clés de succès des réformes en cours à la Cicos. « Je reste persuadé que Brazzaville, aujourd'hui, restera dans notre histoire, celle de la Cicos un point de repère, car, nous avons pris une décision courageuse et parfois difficile, c'est aussi la condition pour nos ambitions », a-t-il ajouté.
