Les non-voyants finalistes de l'Ecole normale des instituteurs (ENI) ont reçu, le 14 novembre, des ordinateurs à la clôture de la formation initiée par l'organisation non gouvernementale l'Observatoire handicap humanité sur le thème « Top vente des jeunes filles et femmes handicapées », à la mairie de Talangaï.

Sept déficients visuels ont été formés pendant un mois et demi au Centre d'information des Nations unies. L'objectif a été de renforcer leurs capacités dans le domaine du numérique afin d'être plus pratiques. Ils ont bénéficié à cette occasion des enseignements adaptés en informatique (accompagnés des notes vocales) à la différence de l'informatique appris pendant leur formation d'enseignant. L'atelier de formation a regroupé les handicapés de deux arrondissements de Brazzaville, à savoir Talangaï et Ouenzé. Il visait à contribuer à l'amélioration des conditions de vie des personnes vivant avec handicap et consistait également à encourager cette couche vulnérable à exercer des activités génératrices de revenus en vue de son autonomisation.

Pendant un mois, les apprenants ont été édifiés sur les stratégies de vente, la connaissance des étapes de la vente et la valorisation des produits ainsi que la planification et la maîtrise du budget.

La cérémonie de clôture a été marquée par des allocutions du directeur de cabinet de l'administrateur-maire de Talangaï, Marcel Dimi; du représentant de la marraine de la formation, Pascal Oyeli; et du président de l'Observatoire handicap humanité, Emmanuel Bati.

Pour Pascal Oyeli, cette formation a apporté une pierre à l'édifice et a invité les apprenants à l'application des leçons acquises tout en les assurant de sa disponibilité.

Le président de l'Observatoire handicap humanité, Emmanuel Bati, a, pour sa part, invité les finalistes à faire bon usage du matériel numérique. « Ces femmes handicapées sont confrontées à plusieurs difficultés. Elles ont besoin d'une psychothérapie, de soutien pour se restaurer », a-t-il dit.

Le directeur de cabinet de l'administrateur-maire de Talangaï, Marcel Dimi, a témoigné la volonté et l'assiduité de cette couche vulnérable à la formation en bravant les intempéries. Par ailleurs, il a été ému d'apprendre que les déficients visuels observaient leur comportement pendant cette formation avant de les encourager au travail.