Plusieurs partis de l'opposition discutent depuis dimanche dernier en Afrique du Sud, de l'éventualité d'une candidature commune ou d'un bloc commun à la prochaine présidentielle en RDC. Cinq présidentiables congolais ont envoyé des émissaires à Pretoria. Ceux qui n'y participent pas, comme la Dypro, ont un regard critique sur ces rencontres.

Les émissaires de Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Denis Mukwege, Matata Ponyo et Delly Sesanga sont à Pretoria pour trouver soit une candidature unique soit mettre en place un bloc commun. Mais parmi les 26 candidats déclarés à la prochaine présidentielle, nombreux sont ceux qui n'ont pas été invités.

La DYPRO, Dynamique progressiste de l'opposition de Constant Mutamba porte un regard très critique sur ces discussions, comme l'explique son coordonnateur au micro de notre correspondant, Kamanda wa Kamanda Muzembe.

« Il n'appartient pas à une ONG, internationale fut-elle, d'inviter, de convoquer, des candidats à la présidence de la République, d'une si vaste République à la dimension continentale comme la nôtre, pour discuter de l'avenir de notre pays. C'est un manque de respect, c'est un manque de considération pour notre peuple.

Je ne refuse pas que nous, candidats à la présidence de la République de l'opposition, nous puissions nous retrouver pour dégager un consensus sur la candidature commune ou unique de l'opposition, mais je pense que cela devrait se faire sur notre initiative, nous Congolais, et ici, en République démocratique du Congo. Il appartient au peuple congolais d'écrire sa glorieuse histoire en République démocratique du Congo. »

La campagne électorale commence officiellement dimanche prochain, le 19 novembre.