La pratique de l'agroécologie a fait l'objet d'un plaidoyer émis par les organisations paysannes. L'objectif étant de lutter contre les effets néfastes du changement climatique.
Dans le cadre de la célébration du 20e anniversaire du réseau SOA, une table ronde qui se focalise sur la thématique, « L'agroécologie : discipline incontournable pour promouvoir la résilience des exploitations agricoles familiales face aux changements climatiques » a été organisée. Sur ce point, un des axes de réflexion évoqué a été le plaidoyer politique pour les organisations paysannes (OP) en ce qui concerne le positionnement et l'engagement de l'Etat, ainsi que l'intervention des différents partenaires techniques et financiers (PTF) sur le changement climatique.
Actuellement, les effets du changement climatique sur les activités agricoles font souffrir les producteurs.
La pratique de la technique « agro-écologie » favorise l'adaptation et l'atténuation face au changement climatique.
Ainsi que le syndicalisme fort que ce soit au niveau local, régional, ou national semble constituer un moyen efficace pour exercer un lobbying auprès de l'Etat et des autres partenaires en termes de l'agroécologie et de l'agroforesterie.
En effet, un syndicat de paysans, engagé dans des concertations régulières, garantit une influence significative en faveur d'actions visant à lutter contre les effets néfastes du changement climatique, tant au niveau de l'Etat malagasy que des PTF.
Foncier. Par ailleurs, la ressource foncière qui est l'un des éléments de base de l'exploitation agricole constitue un sujet délicat à traiter.
Les organisations paysannes faîtières (OPF), tel que le réseau SOA, font encore des efforts auprès des ministères de l'Aménagement du territoire et du service foncier afin de mieux sécuriser la terre des paysans à Madagascar.
Dans ce cadre, le partage équitable de ces ressources rend harmonieuse le monde rural malagasy, essentiellement en tenant compte du droit des femmes et des jeunes sur la gestion et l'acquisition de ces ressources.
Le partage d'expériences entre les différentes entités (paysan relais, paysans leader, de pool de prestataire de services locaux) constitue aussi une base d'intervention des OP.
Cela permet une meilleure identification des anomalies liées aux effets du changement climatique et facilite ainsi la réalisation d'activités de plaidoirie au niveau de l'Etat malagasy.