Des couveuses du service néonatologie de l'hôpital général de référence de Kyeshero, à Goma (Nord-Kivu), ont été endommagées par les groupes électrogènes utilisés pendant les 6 jours de panne d'électricité survenue dans la ville.
Le médecin directeur de cet hôpital, Dr Fabrice Bishenge a présenté ce problème à la représentante résidente intérimaire du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) mardi 14 novembre.
Le Dr Fabrice Bishenge demande non seulement à l'UNFPA mais aussi à d'autres partenaires d'appuyer cet hôpital avec de nouvelles couveuses, étant donné que les femmes déplacées et les victimes des violences sexuelles que reçoit cet hôpital ont besoin d'une prise en charge en néonatologie pour leurs bébés.
« Il y a un groupe électrogène que nous avons allumé, malheureusement qui a endommagé certains appareils au niveau de l'hôpital, notamment les couveuses, qui nous aident à prendre en charge ces nouveau-nés, issus des violences sexuelles et celles basées sur le genre, issus aussi des déplacées qui ont accouché ici chez nous, voire au niveau des camps des déplacés », a expliqué le Docteur Bishenge
Cette période de coupure d'électricité a été très difficile pour le fonctionnement de l'hôpital mais le défi a été relevé, affirme Dr Fabrice:
« Rapidement nos équipes techniques se sont mis au terrain ; il y a deux couveuses qu'on a réparées, et on a été obligé de mettre soit deux nouveau-nés dans une même couveuse, et il y a une autre méthodologie que nos pédiatres utilisent pour relayer l'absence du courant ainsi que la panne que nous avons connue, notamment la méthode Kangourou que nous avons utilisé au niveau de notre service et qui nous a aidé ; heureusement que le courant est déjà rétabli ».
Suzanne Mandong, représentante résidente intérimaire de UNFPA, promet de porter haut ce plaidoyer.