Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) organise, du 22 novembre au 6 décembre, le contrôle physique de 2 500 nouveaux candidats magistrats à proposer à la nomination par ordonnance présidentielle pour l'année prochaine.
Le secrétaire permanent de cette structure l'a affirmé, ce lundi, dans un entretien accordé à Radio Okapi.
Ces magistrats ayant réussi au dernier concours de recrutement en 2022, sont ainsi invités à se présenter personnellement à l'extension du secrétariat permanent du CSM à Kinshasa.
Pendant ce temps, le CSM annonce la fin de la formation du premier lot de 2 500 magistrats retenus pour cette année.
Tous ces magistrats expriment leur joie pour le traitement de leurs dossiers et félicitent le CSM pour avoir mené à bien toute cette procédure.
Les candidats magistrats du deuxième lot doivent être munis de l'original ou la copie certifiée conforme aux diplômes d'Etat, de licence ou de doctorat en droit délivrés par les universités publiques ou privées agréées en RDC ou universités étrangères.
Ils sont également appelés à apporter, lors de contrôle de dossiers, le certificat de nationalité, la carte d'électeur, l'extrait de casier judiciaire.
Le CSM précise qu'après ce contrôle, chaque candidat retournera dans son milieu habituel en attendant d'être convoqué par le Conseil.
« Tout celui qui va s'absenter lors de ce contrôle se verra remplacé », menace le CSM. Ce contrôle devra s'assurer ainsi de l'existence réelle et du maintien de l'ambition des candidats qui veulent oeuvrer dans la magistrature.
Plus de 800 réservistes attendent pour pourvoir aux éventuelles vacances. Ils ne cessent de rappeler leur situation pour ne pas être oubliés. Car, passé trois ans à partir de 2022, ils cesseraient d'être éligibles.