Cette affaire, comment la taire ? Les spectaculaires tirs en l'air qui ont l'air de plaire à nos militaires n'ont rien de révolutionnaire ou de salutaire. Ça exaspère de voir que des cimetières libertaires sortent de terre partout où légionnaires ou paramilitaires font de la chaire leur affaire.
En clair, le militaire qui se laisse distraire et attraire par des assauts arbitraires sur la chaire dégénère en tortionnaire. Son vocabulaire prend vite un caractère austère, téméraire, autoritaire et incendiaire.
Le calvaire totalitaire et l'enfer sécuritaire que génère ce militaire nous ramènent à l'ère grégaire. Toute chaire, à notre ère, doit être le corolaire de votes populaires et volontaires.
L'argumentaire réactionnaire ou victimaire disant vouloir se défaire d'un pouvoir réglementaire jugé arbitraire ne justifie pas l'arbitraire.
Au contraire du parlementaire ou du dépositaire du pouvoir réglementaire, le militaire n'est ni légataire ni bénéficiaire statutaire de la chaire.