Deux hommes arrêtés cette semaine viennent s'ajouter à la liste des 26 suspects appréhendés après l'incident survenu à la Citadelle dans la nuit du 21 octobre. Il s'agit de Belall Maudarbux et d'un autre sexagénaire. Les deux nient toutefois leur implication dans cette affaire, bien qu'ils aient été formellement identifiés par des policiers présents lors de l'incident.
Belall Maudarbux, arrêté mardi par les hommes de la Major Crime Investigation Team, est un ancien membre du Conseil des religions. Il avait réalisé une vidéo qu'il avait publiée sur Facebook, soutenant les fauteurs de troubles dès le lendemain de l'incident. Selon les enquêteurs, il serait l'un des principaux participants ayant incité à semer le trouble lors du concert. Cependant, lors de son interrogatoire, il a nié les faits. Il a retenu les services de Me Assad Rujub et a affirmé qu'il se trouvait à la rue Desforges, à Port-Louis, au moment de l'incident.
Cet individu, déjà connu des services de police pour avoir tenu par le passé des propos discriminatoires à l'égard d'une religion, a comparu en cour sous deux chefs d'accusation provisoires : complot en vue de commettre un crime et participation à une assemblée illégale. La police s'est opposée à sa remise en liberté, et il a été reconduit en cellule.
L'autre suspect, un dénommé Lallmohamed, retraité, a également été arrêté mercredi par la MCIT. Il nie également son implication dans cette affaire, affirmant qu'il s'était rendu sur les lieux pour déposer son fils. Il a été placé en détention.
Shezad Seeroo libéré sous caution
Arrêté dans le sillage des actes violents perpétrés par un groupe de fauteurs de troubles lors du Gran Konser à la Citadelle, dans la nuit du 21 octobre, Shehzad Seeroo, l'un des 26 suspects, qui est aussi soupçonné d'être le ringleader dans cette affaire, a été libéré, hier, mercredi 15 novembre, après avoir versé une caution de Rs 25 000. La police n'a pas objecté à sa remise en liberté. Représenté par Me Shakeel Mohamed, le suspect doit également signer une reconnaissance de dette de Rs 200 000. Bien qu'il ait clamé son innocence, Shehzad Seeroo, qui habite Terre-Rouge, a été formellement identifié par un policier comme étant le 'médiateur' entre les personnes ayant semé le trouble à la Citadelle ce soir-là.
