La Côte d'Ivoire sportive s'ouvre à l'Afrique du 13 janvier au 11 février 2024. Le pays accueille le monde footballistique, 40 ans après Côte d'Ivoire 84. Deux villes en mars 1984 (Abidjan et Bouaké), six villes en janvier 2024 : Yamoussoukro, Abidjan, Bouaké, Korhogo, San Pedro et Anyama.
Un événement qui va marquer non seulement les participants, mais également la population ivoirienne à plus d'un titre. Et pour cause.
Les autorités ivoiriennes sont déterminées à en faire la plus belle des organisations de la Coupe d'Afrique des nations (Can), à ce jour. Cette volonté est prise très au sérieux. Et le message vient de là-haut. Rien qu'à observer le dribble du Chef de l'Etat, Alassane Ouattara, lors de la nomination du Premier ministre. Robert Beugré Mambé, on l'a si bien deviné, vient accomplir une première mission urgente.
Réussir la Can 2023, comme il a réussi les Jeux de la Francophonie en 2021. La plus belle Can, ce sont d'abord les infrastructures sportives. Tous les six stades sont nouveaux ou ont été rénovés. Les stades d'entraînement le sont également, y compris les villages de la Can qui les accompagnent.
Les infrastructures routières et hôtelières font partie du décor. Le pont à haubans Alassane Ouattara, le pont Henri Konan Bédié, le pont Yopougon-Adjamé-Plateau, l'échangeur de Marcory, l'autoroute reliant Abobo à Anyama, par Adjamé et Yopougon, permettront une meilleure circulation.
Le transport lagunaire est aussi un avantage, avec le plan d'eau lagunaire de la ville d'Abidjan. Quant au transport aérien, des atouts existent. Les villes abritant les compétitions ont toutes des aéroports fonctionnels et sont desservies par la compagnie nationale.
La Côte d'Ivoire, depuis ces dernières années, enregistre aussi des établissements hôteliers de haut standing, aux normes internationales. Sept nouveaux réceptifs se sont ajoutés à l'existant à Abidjan. Sans compter ceux de l'intérieur du pays.
Le pays a de quoi héberger ses illustres hôtes dans les meilleures conditions. Côté sécuritaire, le système est régulièrement éprouvé. Les équipements sont disponibles et les forces de sécurité mobilisées.
Les médias ne sont pas en reste. Votre quotidien, Fraternité Matin, aménage ses espaces pour non seulement vous faire vivre ces moments de grande convivialité et d'émotion, mais aussi pour donner une meilleure visibilité à tous les annonceurs qui doivent profiter de cette période de grande consommation de l'information.
Si le pays veut offrir la meilleure Can, il est possible également pour la population d'en tirer le meilleur. Il est établi qu'un visiteur dépense, en moyenne, 600 000 FCfa adresse recommandée. Avec ses artistes à la création féconde, sans oublier le légendaire humour ivoirien.
A ce propos, les Ivoiriens attendent les Camerounais pour célébrer la fraternité. Récemment, en Chine, le sort a fait que Ivoiriens et Camerounais étaient voisins lors d'un séminaire. L'ambiance entre eux était des plus conviviales. Les seconds traitant automatiquement les premiers de beaux-parents. Les premiers invitant les seconds à venir vivre l'hospitalité ivoirienne dans toutes ses dimensions. De belles perspectives donc.
Un autre secteur qui doit tirer son épingle du jeu, la couture. Premièrement, les couturiers ivoiriens de luxe ont pignon sur rue. Les chiffres devront suivre lors de ces rencontres footballistiques. La saison est également favorable pour les couturiers ordinaires qui ne manquent pas d'ingéniosité.
Les commerçants de drapeaux, de vuvuzelas et de divers gadgets à l'effigie des équipes nationales en compétition devront faire de bonnes affaires. Il en est de même pour les industriels et les imprimeurs qui pourront mettre plusieurs objets imprimés à la disposition des supporteurs.
La Côte d'Ivoire s'apprête pour un événement de taille. Tout le pays va bouger. Le ballon va rondement sceller le brassage des peuples et arrondir les chiffres de plusieurs secteurs d'activité. Vive la Can en Côte d'Ivoire !