Le Directeur général du Fonds d'Entretien Routier Autonome (FERA) et la maire de la commune de Gandon ont lancé, à travers la pose de la première pierre, le week-end dernier, les travaux de construction de la route RN2-Leybar, d'un linéaire de 2,3 kilomètres, pour un coût de 51.880.000 FCFA. Les deux autorités ont signé une convention dans ce sens, pour le recrutement de 60 agents et l'achat du petit matériel d'entretien routier. Elles ont annoncé également la construction du tronçon Gandon-Ngallèle via Maka Toubé dont la finalisation des dossiers s'est faite il y a quelques semaines auparavant.
Les travaux de construction de la route RN2-Leybar, en pavé, ont été lancés, le week-end dernier, par le Directeur général du Fonds d'Entretien Routier Autonome (FERA), Papa Ibrahima Faye, en présence du maire de la commune de Gandon, en l'occurrence Alpha Mamadou Diop, et du sous-préfet de Rao, Oumar Mbacké Diallo. Cela s'est matérialisé à travers une signature de convention entre les deux institutions.
D'un financement de 51.880.000 FCFA, ces travaux qui s'inscrivent sur un linéaire de 2,3 kilomètres, vont durer six (6) mois, selon Pape Ibrahima Faye. Cette convention prend en compte le recrutement de 60 agents et l'achat du petit matériel d'entretien routier, pour un montant de 7.000.000 FCFA. Le maire de la commune de Gandon, quant à lui, s'est réjoui de ce projet qui vient satisfaire une vieille doléance des habitants de ce village très enclavé et plus ancien que la ville de Saint-Louis.
Pour sa part, le patron du FERA a profité de l'occasion pour demander aux maires du Sénégal de mettre en place les dispositions nécessaires pour entretenir le patrimoine routier sénégalais qui, au niveau de la commune de Saint-Louis, est passé de 16 kilomètres en 2012 à plus de 60 kilomètres de route présentement.
«Au Sénégal, on a un important patrimoine routier de plus de 63.000 kilomètres de routes dont les 18.000 kilomètres sont pratiquement bitumées. Depuis 12 ans, les investissements se sont beaucoup développés. Maintenant, l'enjeu n'est plus dans la construction, mais de pallier à l'entretien routier. Construire c'est bien, mais entretenir c'est mieux», a lancé Papa Ibrahima Faye, à l'endroit des représentants des Collectivités territoriales et des populations en général.