Congo-Kinshasa: Matata Ponyo exhorte les Congolais à renouer avec leur destin de Grandeur !

"Renouer avec notre destin de grandeur". C'est l'appel pathétique que lance Augustin Matata Ponyo, candidat à la présidentielle 2023. Car pour lui, il est temps que les Congolais comprennent qu'ils vivent dans des conditions de pauvreté humiliante. A savoir qu'ils ne mangent pas à leur faim alors qu'ils ont de vastes superficies de terres arables non cultivées ; pendant ce temps, ceux qui ont de déserts et très peu d'espaces cultivables leur exportent des produits agricoles de toute sorte.

C'est honteux ! Ils importent des poissons alors qu'ils ont des rivières, fleuves et lacs, parfois parmi les plus poissonneux du monde ; pendant ce temps, ceux qui élèvent les poissons dans les étangs et des cages à domiciles les leur exportent. C'est humiliant !...Tout ceci, argumente-t-il, "nous arrive, non à cause de la malchance ou d'une malédiction quelconque comme aiment ne le justifier d'aucuns, mais à cause d'un déficit chronique de leadership et de gouvernance voulu et accepté par nous-mêmes, Peuple congolais". Voilà pourquoi, renchérit-il, il est temps que les Congolais réalisent qu'ils ne peuvent pas continuer à vivre avec des contradictions pathétiques et inhumaines qui les déshonorent et qui mettent sérieusement en danger l'unité de leur pays et l'avenir des dizaines de millions de jeunes qui aspirent légitimement à une vie heureuse et au respect de la part des autres citoyens du monde.

Renouer avec notre destin de grandeur !

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Pona Congo ya Lokumu !

Matata Ponyo Mapon

Kinshasa, le 16 novembre 2023

Congolaises et Congolais, Mes Chers Compatriotes, Mesdames et messieurs,

Il est temps que les Congolais comprennent qu'ils vivent dans des conditions de pauvreté humiliante dans lesquelles :

1. Ils ne mangent pas à leur faim alors qu'ils ont de vastes superficies de terres arables non cultivées ; pendant ce temps, ceux qui ont de déserts et très peu d'espaces cultivables leur exportent des produits agricoles de toute sorte. C'est honteux !

2. Ils importent des poissons alors qu'ils ont des rivières, fleuves et lacs, parfois parmi les plus poissonneux du monde ; pendant ce temps, ceux qui élèvent les poissons dans les étangs et des cages à domiciles les leur exportent. C'est humiliant !

3. Ils importent de la viande et du lait alors qu'ils ont des meilleures races des vaches et des pâturages à perte de vue ; pendant ce temps, ceux qui domestiquent des bétails dans les étables leur exportent des quantités de viande en volume industriel ; c'est ridicule ! Un Président de la République d'un pays africain s'est même moqué des Congolais en disant : « ...élevons les vaches et exportons la viande et le lait chez les Congolais qui ne sont pas travailleurs...ce sont des danseurs... ».

4. Les Congolais manquent cruellement d'électricité et en importent alors qu'ils ont un potentiel en énergie hydroélectrique, solaire et éolienne parmi les meilleurs du continent, si pas du monde ; c'est inacceptable !

5. Ils manquent cruellement d'eau potable alors que le pays dispose de l'une des meilleures réserves d'eau douce au monde, mais inexploitée ; pendant ce temps, ceux qui sont dans les déserts exportent de l'eau à boire dans leur pays. C'est inimaginable !

6. Ils n'ont pas de meilleures écoles, instituts techniques et universités ; mais ils se targuent d'envoyer leurs enfants étudier à l'extérieur du pays, parfois même dans des pays voisins qu'ils dénigrent à longueur des journées. Pourtant, il y a quelques années, des jeunes Africains venaient étudier dans les universités congolaises qui étaient comptées à l'époque parmi les meilleures du continent ; c'est impensable !

7. Ils n'ont pas de dispensaires et d'hôpitaux de qualité et se vantent de se faire soigner à l'extérieur du pays ; alors que pendant la colonisation, les Belges, les Portugais et les Grecs se faisaient soigner dans les villes et villages de leur pays ; bien plus au lendemain de l'indépendance, beaucoup d'étrangers venaient encore se faire soigner en RDC ; c'est incroyable !

8. Ils n'ont pas de routes de qualité pour relier une commune à une autre, un village à un autre, une ville à une autre, une 4 province à une autre ; pendant ce temps, des vastes territoires intérieurs sont mieux intégrés aux pays limitrophes ; c'est incompréhensible !

9. Ils ont des savanes verdoyantes, des forêts luxuriantes, des collines et montagnes splendides, des volcans actifs impressionnants, des chutes d'eau spectaculaires, des parcs nationaux abritant des espèces rares, parfois uniques au monde. Malgré ces atouts naturels, ils préfèrent voyager et faire du tourisme à l'extérieur du pays, parfois même dans des déserts, où ils découvrent, dans certains cas, pour la première fois, des espèces importées de leur propre pays, comme l'Okapi. C'est intolérable ;

10. À ce jour, nous, peuple congolais, ne possédons aucun avion en bon état ! Nous avons tué nos compagnies aériennes nationales (Air Zaïre, Congo Airways), et aujourd'hui nous nous contentons de louer des avions appartenant à certains pays africains parfois moins nantis que le nôtre. C'est dramatique ! 11. Oui, c'est humiliant ! Aujourd'hui, nous sommes obligés de transiter par Addis-Abeba, Nairobi, Kigali, Kampala, Lusaka, Johannesburg ou Brazzaville, pour joindre deux villes de notre propre pays ; nous gaspillons ainsi 7 à 8 heures de vol à l'extérieur du pays, si pas plus ! Nous passons parfois une nuit de transit à l'étranger, là où deux heures, voire moins, sont suffisantes pour voyager dans notre propre pays ; c'est pitoyable !

Congolaises et Congolais, Mes Chers Compatriotes, Mesdames et messieurs, Tout ceci nous arrive, non à cause de la malchance ou d'une malédiction quelconque comme aiment ne le justifier d'aucuns, mais à cause d'un déficit chronique de leadership et de gouvernance voulu et accepté par nous-même, Peuple congolais. Voilà pourquoi, il est temps que les Congolais réalisent qu'ils ne peuvent pas continuer à vivre avec des contradictions pathétiques et inhumaines qui les déshonorent et qui mettent sérieusement en danger l'unité de leur pays et l'avenir des dizaines de millions de jeunes qui aspirent légitimement à une vie heureuse et au respect de la part des autres citoyens du monde.

Comment peut-on expliquer ce type de contradictions ?

1. Disposer d'innombrables richesses sur le sol et dans le sous-sol, et en même temps continuer à vivre dans une pauvreté extrême !

2. Disposer d'une armée nationale avec autant d'hommes et d'équipements, et en même temps continuer à avoir des territoires entiers occupés par des groupes armés, et des rebelles ou un pays voisin !

3. Recourir aux armées extérieures et forces des Nations unies pendant des années pour garantir la paix et la sécurité des personnes dans le pays, et en même temps continuer à vivre des tueries, voire des massacres des paisibles citoyens et des viols des femmes et filles qui finissent par perdre le sens de la vie ? Alors que le pays disposait dans les années 70 et 80 de la meilleure armée de l'Afrique centrale qui, avec ses commandos aux bérets rouges et verts, jouissait d'une réputation respectable dans toute la sous-région !

4. Chercher à établir un État de droit, et en même temps continuer à instrumentaliser le parlement et la justice pour traquer et arrêter des opposants politiques et leurs collaborateurs en violant systématiquement la Constitution et les lois du pays !

5. Prôner la liberté de la presse, et en même temps exercer la censure et réprimer les journalistes indépendants, entravant ainsi la liberté d'expression ! 6. Vouloir relancer les investissements directs étrangers et locaux, et en même temps continuer à alourdir le système de prélèvement fiscal et laisser s'amplifier les tracasseries judiciaires contre les opérateurs économiques déjà installés !

7. Chercher à promouvoir le secteur privé comme moteur de croissance économique, et en même temps continuer à surpayer par le Trésor public les acteurs politiques devenus parfois plus riches que les opérateurs économiques ! C'est le monde en l'envers.

8. Chercher à améliorer le climat des affaires, et en même temps institutionnaliser la fraude et la corruption devenues le moyen d'enrichissement prisé dans le secteur de l'administration publique et de la politique ! L'Etat congolais est classé aujourd'hui parmi les pays les plus corrompus du monde ;

9. Chercher à consolider l'unité et la cohésion nationales, et en même temps continuer à considérer le tribalisme et le régionalisme comme principal mode d'accès et de promotion des personnes au sein de l'administration et des institutions publiques !

10. Lutter contre le néocolonialisme et le néoimpérialisme, et en même temps continuer à exercer le népotisme et le clientélisme en pillant systématiquement les ressources nationales et en allant investir discrètement dans les pays de colonisateurs et impérialistes !

11. Chercher à promouvoir la démocratie dans le pays, et en même temps cultiver et consolider la transhumance des hommes politiques dépourvus d'idéal et des valeurs et devenus des exemples ridicules des caméléons et Maradona. Ils ont été de lumumbistes, avant de devenir Tshisekedistes le père, kabilistes le père, kabilistes le fils, et aujourd'hui Tshisekedistes le fils ; en janvier prochain, ils deviendraient des matatistes convaincus et convaincants ! 12. Chercher à améliorer l'efficacité de l'Etat, et en même temps continuer à affaiblir l'école nationale d'administration (ENA) et à recruter des personnes moins compétitives dans les entreprises et l'administration publiques !

13. Disposer du plus grand nombre des partis politiques au monde (plus de 800), et en même temps être classé parmi les pays les moins démocratiques du monde ! Et enfin,

14. Disposer des parlementaires les mieux payés au monde, et en même temps continuer à avoir la population dont les droits fondamentaux sont les moins protégés et défendus au Parlement. Congolaises et Congolais, Mes Chers Compatriotes, Mesdames et messieurs, Tout ceci nous arrive, non à cause de la malchance ou d'une malédiction quelconque comme aiment le répéter certains parmi nous. C'est plutôt le résultat d'un déficit chronique de leadership et de gouvernance, une situation que nous-même avons choisie et tolérée ! Voilà pourquoi,

Il est temps que les Congolais comprennent que leur destin de grandeur est dans leurs mains et que toutes les 26 provinces peuvent fièrement y contribuer !

  • Avec le site prodigieux de barrage d'Inga exploité dans toutes ses capacités, le Kongo central peut éclairer toute la RDC, l'Afrique entière, le sud de l'Europe et une partie du Moyen-Orient ;

Avec son phosphate, le Kongo central peut devenir un centre de production industriel des engrais et permettre la révolution du secteur agricole en RDC et en Afrique ; avec l'océan Atlantique, le Kongo central peut devenir un grand producteur du pétrole pour le pays et l'Afrique ;

2. Avec leurs vastes superficies de terres arables, les provinces de Kwango, Kwilu, Maï-Ndombe, Haut-Lomami, Lomami et Sankuru peuvent devenir des grands centres de production et d'exportation agricole pour nourrir la RDC et l'Afrique ; 3. Avec leurs réserves minières et en terres arables, les provinces du Kasaï oriental, Kasaï central et Kasaï peuvent devenir des centres de production et transformation du dimant industriel et de joaillerie ainsi que de production, de transformation et d'exportation agricoles ;

4. Avec leurs potentiels agricoles et miniers, les provinces du Haut-Katanga et de Lualaba peuvent devenir des grands centres de production et transformation minière et agricole ;

5. Avec leurs potentiels agricoles et miniers, les provinces de la Tshopo, du Bas-Uélé, Haut-Uélé et de l'Ituri, peuvent devenir des grands centres de production, de transformation et d'exportation minière et agricole ;

6. Avec le fleuve Congo et la forêt équatoriale, les provinces de l'Equateur, du Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, de la Mongala, de la Tshuapa et du Maniema peuvent devenir des sites industriels de production et d'exportation des poissons, des produits agricoles et miniers, de fabriques de meubles pouvant être exportés dans le monde entier ;

7. Avec les lacs Kivu et Tanganyika, les réserves minières rares, les belles montagnes, les pâturages à perte de vue, les provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu et de Tanganyika peuvent devenir des grands sites industriels de tourisme et de production de poissons, de viande, de produits vivriers, d'énergie et de minerais ;

8. Mieux encore, avec un leadership et une gouvernance de qualité, toutes les provinces du pays ci-haut citées, indépendamment de leurs potentiels en ressources naturelles, peuvent devenir des centres d'exploitation industriels devant garantir le développement accéléré de l'ensemble du pays. Ce qui apporterait le bonheur tant recherché aux millions de Congolais, jeunes et vieux, hommes et femmes, et rétablirait leur dignité longtemps perdue. Comme vous pouvez le constater, il n'existe pas de provinces pauvres dans le pays. Il n'existe que de pauvreté dans le leadership et la gouvernance. Congolaises et Congolais, Mes Chers Compatriotes, Mesdames et messieurs,

Il est alors temps que les Congolais comprennent que le destin de grandeur de leur pays est dans le choix des hommes et des femmes qu'ils éliront le 20 décembre prochain. Et, que ce sont eux-mêmes, les Congolais, qui décideront soit de la continuité de ces contradictions et humiliations dans lesquelles ils vivent aujourd'hui, soit du changement qu'ils devront opérer radicalement et qui s'impose à eux pour que leur pays reprenne, une fois pour toute, le chemin de l'honneur et de la prospérité. Il est donc temps que les Congolais comprennent que l'on ne peut pas chercher et obtenir le destin de grandeur de son pays en votant sur base des considérations tribales et provinciales ou sur base de pagnes, tricots et foulards reçus, ou encore moins sur base d'un peu d'argent ou cadeaux de toute nature.

Au contraire, les Congolais doivent, cette fois, alors que leur pays est au bord de l'éclatement et de la disparition, aller voter sur base d'un sens élevé de patriotisme et de nationalisme visant à mettre fin à la descente aux enfers de leur économie nationale.

En définitive, chaque citoyen congolais doit aller voter pour :

1. rétablir la sécurité et la paix de manière durable dans son pays ;

2. consolider l'unité et la cohésion nationales, et éloigner ainsi le spectre de tout éclatement du pays tant rêvé par certains voisins qui veulent absolument étendre leurs espaces territoriaux ;

3. contribuer à la relance de la production et la prospérité nationale ; et enfin, 4. participer au rétablissement de l'honneur et de la dignité de tous les citoyens.

En allant voter sur base de ces critères à haute valeur patriotique, cela nous permettra notamment d'honorer :

1. Patrice Emery Lumumba qui est mort pour l'indépendance de ce pays ;

2. Mzee Laurent Désiré Kabila qui est mort pour la dignité et l'unité de ce pays ; 3. Etienne Tshisekedi wa Mulumba qui s'est battu pour l'avènement d'un État de droit dans ce pays ;

4. Antoine Gizenga qui a donné une leçon de constance dans l'idéal politique ;

5. Simon Kimbangu qui est mort pour la grandeur spirituelle des Congolais et des citoyens du monde ;

6. Monseigneur Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo, le Colonel Mamadou Ndala, et tant d'autres, qui sont morts pour l'avènement de la paix et la sécurité pour ce pays ;

Voilà pourquoi, Il est temps que les Congolais, en particulier les jeunes, qui incarnent l'avenir de notre nation, prennent conscience que le blocage au développement de notre pays ne peut être imputé ni aux Occidentaux ni aux Orientaux, ni aux néocolonialistes ni aux néo-impérialistes. C'est faux et archifaux. Cette idée erronée est souvent propagée par des dirigeants en quête de boucs émissaires pour masquer leur déficit chronique en matière de leadership et de gouvernance dans la gestion de l'Etat. Sinon, comment expliquer que plusieurs anciens pays colonisés dans les différents continents du monde se soient remis sur le chemin de la prospérité jusqu'à concurrencer leurs colonisateurs, sinon les dépasser en termes d'indice du développement humain ? Le secret de la reprise de leur destin de grandeur ne se trouve pas dans des discours démagogiques et populistes aux relents nationalistes et protectionnistes, mais plutôt dans un leadership et une gouvernance de qualité. Il est temps que les Congolais comprennent qu'ils ne peuvent plus être dupés par des politiciens qui font des promesses mirifiques pendant les campagnes électorales pour ensuite privilégier leurs propres intérêts et ceux de leur famille une fois au pouvoir.

- Le temps des votes basés sur des promesses irréalisables est révolu.

- Le temps des votes basés sur des compétences non éprouvées est révolu. Sinon, ce serait un vote pour dilapider un mandat de plus comme nous venons de le vivre douloureusement au cours de ces cinq dernières années. Ce serait irresponsable de notre part et personne ne nous le pardonnerait.

Le choix doit être opéré en faveur de ceux qui ont prouvé par le passé qu'ils pouvaient obtenir des résultats palpables sur base d'un leadership et une gouvernance de qualité dans la gestion des affaires publiques. Et, je pense être parmi ceux-là qui peuvent encore restaurer l'espoir de vivre aux dizaines de millions de Congolais qui croient encore fermement en l'avenir de leur pays. Alors que j'étais premier ministre de 2012 à 2016, la RDC a réalisé les meilleures de ses performances socio-économiques depuis l'indépendance, en 1960.

Celles-ci restent imbattables jusqu'aujourd'hui, soit sept ans après. Si en tant que chef du gouvernement, j'ai pu obtenir de tels progrès, que ne ferai-je pas si je suis élu président de la République ? Il est temps que les Congolais comprennent que le monde évolue, et qu'il évolue même très vite, surtout avec l'avènement de la technologie et de l'intelligence artificielle qui en découle.

La survie des nations et notre positionnement sur l'échiquier 15 mondial dépendent de notre capacité à suivre ce train de la haute technologie. La RDC a raté ce train et évolue carrément en marge de la compétition des nations, du reste très rude.

L'issue serait fatale si elle demeure marginalisée. Il est donc important que les Congolais se choisissent des dirigeants qui sont capables de les réembarquer rapidement dans le train de l'avenir du monde, celui du progrès et du développement, celui de la haute technologie, celui d'un leadership et d'une gouvernance de qualité.

Ce sera dans un mois ou jamais ! Chers compatriotes,

- Allez voter pour la compétence et non pour la médiocrité.

- Allez voter pour les réalisations et non pour les promesses ou les rêveries.

- Allez voter pour l'honneur et le respect de vous-même, de vos ancêtres, et de votre pays et non pour la jouissance et le plaisir personnel ou familial.

Enfin, il est temps que les Congolais comprennent qu'aucune victoire ne peut être volée à un peuple engagé et décidé à la préserver quel qu'en soit le prix.

- Dans l'histoire des nations du monde, il s'avère que le peuple est toujours plus puissant que le pouvoir politique. Le peuple arrache toujours sa victoire.

- Certes, les dirigeants congolais se préparent assidûment au travers la CENI à voler aux Congolais leurs choix aux élections de décembre prochain.

Fort de cette planification macabre connue de tout le monde, les Congolais doivent se mobiliser et s'organiser au travers un système d'observation et de surveillance électorale populaire pour collecter tous les résultats, heure après heure, auprès de tous les bureaux de vote et les agréger immédiatement. J'appelle ici à une action réfléchie, ferme et engagée.

- Il est crucial que chaque Congolais affecté à ce travail de monitoring électoral comprenne qu'il ne peut en aucun cas se permettre de somnoler, de se laisser distraire ou de dormir tant que ce devoir patriotique et historique n'est pas accompli.

- Il vaut mieux rater une nuit de sommeil et gagner cinq ans d'honneur, de dignité et de respect pour soi-même, pour ses ancêtres et pour son pays. - Il vaut mieux rater une nuit de sommeil et offrir à son pays une chance de renouer avec le respect et la dignité, mieux avec son destin de grandeur. Congolaises et Congolais, Mes Chers Compatriotes, Mesdames et messieurs, Pour terminer, je tiens à vous assurer que la victoire est avec nous.

De par mon expérience dans la gestion de l'Etat, je suis parmi les meilleurs candidats à cette élection présidentielle.

Voilà pourquoi, le pouvoir a tout fait pour m'exclure de la course présidentielle depuis deux ans et demi. Mais, Dieu n'a pas accepté l'accomplissement de leur plan machiavélique ! Vous, le peuple, n'avez pas non plus voulu, à travers vos prières et autres soutiens manifestes, que je sois exclu du processus électoral. Parce que je suis votre candidat naturel. Je suis le candidat du bilan, le candidat de la victoire. Et vous, le peuple, vous cherchez la victoire ! Ne perdez donc pas votre voix inutilement !

Faisons de ma victoire, votre victoire, une réalité écrasante non susceptible de fraude et de contestation. Alors pour cela, aller voter massivement pour votre candidat, le candidat de tous les Congolais, quelle que soit la province, le candidat de notre destin commun de grandeur ; et vous ferez de 18 moi votre Président de la République le 20 décembre 2023, en déposant tout simplement votre bulletin avec le numéro 22 dans l'urne.

Rassurez-vous, je serai un Président pas comme les autres. 3/4 Je serai un Président pour la paix et la sécurité ! 3/4 Je serai un Président pour l'intégrité territoriale de la RDC ! 3/4 Je serai un Président pour l'honneur et la dignité des Congolais ! 3/4 Je serai un Président pour la valorisation du pouvoir d'achat du revenu des Congolais et pour la stabilité du taux de change et des prix intérieurs ! 3/4 Je serai un Président pour la relance durable de la production et la baisse du chômage.

Mieux, je serai un Président du renouveau, c'est-à-dire, un Président pour un nouveau départ vers des horizons radieux.

Faites donc de moi votre Président, et vous aurez fait le meilleur choix de votre vie pour le reste de votre existence.

Que Dieu vous bénisse ! Que Dieu bénisse la RDC !

Je vous remercie.

Kinshasa, le 16 novembre 2023

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