Le Directeur Général de l'Office de Gestion du Fret Multimodal OGFREM en sigle, M. William Kazumba Mayombo a officiellement ouvert les travaux de la session budgétaire exercice 2024. C'était ce jeudi 16 novembre 2023, en la salle de Banquets de l'immeuble de la Direction générale.
En présence du Directeur Général Adjoint, M. Emmanuel Mayele Samba, de la délégation syndicale, des directeurs et sous-directeurs de siège et de toutes les entités provinciales de l'Office, les travaux de ladite session dont la durée est estimée à près de deux semaines, permettront aux participants de scruter dans les moindres détails, l'état financier du budget finissant de 2023.
Le but est de savoir si les assignations ont été atteintes sinon, pourquoi n'ont-elles pas été atteintes et proposer des pistes des solutions idoines.
Aussi, ces travaux vont conduire les cadres des directions et de commandement de faire de projections prévisionnelles en terme de dépenses et recettes de ce qui devrait refléter la réalité du budget de l'exercice 2024.
A l'ouverture des assises du reste, très déterminantes pour scruter la santé financière de l'entreprise, le DG de l'OGEFREM a, auparavant prononcé depuis la Direction Archives Nouvelle Technologie de l'Information et de la Communication DANTIC, un discours magistral à l'occasion de quarante-troisième (43ème) anniversaire de l'existence de cet Office, créé le 12 novembre 1980 suivant l'Ordonnance présidentielle n°82/56 du 12 novembre 1980.
Conscient des difficultés énormes qui écornent le bon fonctionnement de l'entreprise OGEFREM, essentiellement dû au blocage des comptes bancaires de l'Office à la suite d'une incompréhension entre l'Office et l'IGF (Inspection Générale des Finances), le DG de l'OGEFREM insiste sur la nécessité de développer des stratégies en vue d'accroitre la performance et maximiser les recettes pour rendre l'entreprise plus compétitive et plus viable qu'auparavant.
Il va falloir donc, explorer toutes les pistes d'exploitations des fonds.
C'est pourquoi, le patron de l'Office recommande à tous les cadres de directions de l'effectivité du Fret Multimodal par l'exploitation sans faille de gestion de tous les frets : routiers, ferroviaires et lacustres.
La multimodalité doit cesser d'être un simple slogan, a-t-il argué.
Contre toute attente, la direction ayant en charge les Frets devrait tout mettre en oeuvre pour capitaliser ces acquis et veiller à ce que d'autres services de l'Etat intervenants dans des postes frontaliers, ne puissent continuer à voler les attributions de l'Office lui accordées par l'Etat propriétaire.
Toujours dans le cadre de l'accroissement de la productivité, une réunion de suivi de production sera organisée chaque mois sous la supervision du DG lui-même.
Ceci, pour que chaque cadre concerné, se mette devant ses propres responsabilités et de l'inviter de travailler d'arrache-pied.
Beaucoup des défis à surmonter
William Kazumba s'insurge contre les mandataires sans qualité qui opèrent dans des zones économiques où ils n'ont ni bureau ni mandat alors que des vrais mandataires en règle et qui paient des frais et taxes pour pouvoir exercer leurs mandats, n'en tirent pas profit.
Joyeux anniversaire OGEFREM
Du haut de ses 43 ans d'existence, l'Office de Gestion du Fret Multimodal n'a pas permis à ses cadres et agents de fêter cet anniversaire qui intervient en un moment crucial où ses comptes sont bloqués en dépit des restrictions d'une gestion saine implémentée par la haute direction.
Qu'à cela ne tienne, le DG Kazumba a apaisé le moral de ses vaillants cadres de direction. « Ne vous découragez pas. Bien au contraire, continuez de prendre l'élan d'optimisme. Car, même si nous sommes exempts des reproches, les facteurs qui peuvent conduire à la déstabilisation de l'entreprise ne manqueront jamais », a-t-il fait savoir.
C'est pour lui, une occasion de dresser un tableau de réalisation au cours de l'exercice 2023 tout en faisant de projection en 2024, qui doit s'appuyer sur la création des nouvelles zones économiques et des aires de repos dans tous les axes routiers qui desservent les gros véhicules tonnages.
2024, devra également s'appuyer sur l'augmentation de la productivité, de la digitalisation et de la numérisation de l'Office. Mais également, sur le respect des procédures et des textes régissant l'Office, sur la formation du personnel, sur les investissements dans les infrastructures d'appui aux chargeurs
Concernant l'exercice 2023, il y a lieu de signaler que les objectifs des prévisions budgétaires de l'Office ont été atteints à près de 75 %.
Eugène Khonde
Déclaration sur le processus électoral en RDC Les États-Unis saluent les efforts de toutes les parties prenantes en République démocratique du Congo (RDC) destinés à soutenir un processus électoral inclusif, transparent et paisible reflétant la volonté du peuple congolais. Nous prenons acte des mesures positives prises à cette étape du cycle électoral, comprenant la certification de l'ensemble des 26 candidats par la Cour constitutionnelle. Nous notons aussi les actions des autorités visant à faire respecter la liberté de mouvement des candidats politiques, ainsi que la condamnation des discours de haine et des tentatives de violence contre des candidats à l'élection présidentielle.
Des mesures supplémentaires visant à garantir la transparence aideront à renforcer la confiance dans le processus. Nous invitons instamment la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à s'assurer que les versions imprimées et en ligne des listes définitives des électeurs soient accessibles sans tarder afin que tous les électeurs sachent où aller voter le jour des élections, et que les problèmes relatifs à la qualité des cartes d'électeurs soient résolus de sorte qu'aucun électeur inscrit ne soit privé de ses droits.
Bien avant le jour des élections, les candidats, les autorités et la population ont aussi besoin d'une compréhension commune de quand et de la façon dont les résultats du scrutin seront disponibles, tel qu'exigé par la loi congolaise, et en réponse aux demandes de transparence maximale émanant des parties prenantes. Il est également crucial que le gouvernement assure l'égalité des chances pour tous les candidats, notamment en ce qui concerne le lancement de la campagne électorale le 19 novembre. Cela comprend la protection des libertés d'expression, de mouvement, de rassemblement et de presse, lesquelles sont les piliers essentiels d'un processus électoral ouvert.
La responsabilité du gouvernement s'étend aussi à la préservation de la sécurité des candidats pendant la campagne et de celle des électeurs aux bureaux de vote, le jour du scrutin. Cependant, la responsabilité d'assurer des élections libres et équitables n'incombe pas seulement aux autorités. Nous appelons de nouveau les acteurs de tous les horizons politiques à apaiser les tensions de façon proactive et à promouvoir un processus électoral paisible en condamnant les violences, le harcèlement et les discours de haine avant, pendant et après les élections.
Les États-Unis envisageront l'adoption de mesures, comprenant des restrictions en matière de visa et d'autres mesures, à l'encontre des personnes portant atteinte à la démocratie en RDC. Ceci pourrait comprendre la fraude électorale, la corruption, la répression des manifestations pacifiques par la force ou l'intimidation des électeurs, ou la violation des droits humains en RDC. Le peuple congolais mérite de choisir ses propres dirigeants librement selon un processus crédible et transparent.