Le Ministre de la communication et médias de la République Démocratique du Congo, Patrick Muyaya, a été, samedi 10 novembre dernier, présent aux obsèques de José Nawej, lesquelles ont eu lieu sur la cour de l'hôpital du Cinquantenaire où il a en même temps représenté le Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi. Il y a été chargé par le Président de la République de présenter ses condoléances à la famille éplorée.
Dans sa prise de parole riche en souvenirs et témoignages, devant un auditoire hétéroclite composé des membres de la famille en deuil ci-haut évoquée, des amis et connaissances de l'illustre disparu, des journalistes, ainsi que des autorités du pays tant honoraires qu'en exercice, le Porte-parole du gouvernement des warriors a parlé avec des mots mémorables ce que représentait pour lui José Nawej de son vivant. A l'en croire, l'illustre disparu avait été de tout son vivant un maître de l'écrit et de mots qu'il employait à la lettre durant ses relations des événements et des faits socialement significatifs. C'est dans cet ordre d'idée qu'il a parlé de lui comme ayant été un mentor hors pair dans le domaine des questions de la profession journalistique et surtout une boussole qui orientait ses confrères et consoeurs, dont il était un, toujours vers la direction qu'il fallait.
Il était donc, foi sur ses propos, un guide ou, mieux, le conducteur des autres. Son témoignage faisant foi, José Nawej a été le réformateur de l'écosystème médiatique. Il était donc, a-t-il souligné, une référence obligée pour tous ses confrères et consoeurs journalistes.
Patrick Muyaya reconnait en José Nawej le correcteur de ses textes, en termes de recadrage, durant les états généraux de la communication et médias qu'il avait eu l'honneur d'organiser, il n'y a pas très longtemps.
Pour Bruno Tshibala, Premier Ministre honoraire de la République Démocratique du Congo, devant le même auditoire, José Nawej était un éditorialiste aguerri et une grande figure emblématique de la presse congolaise. L'ex-Chef de l'Exécutif congolais croit en la réincarnation de l'illustre disparu à travers ses écrits, ses éditoriaux et surtout ses valeurs qu'il n'a pas hésité de mettre en exergue.
"C'était un compagnon de lutte avec lequel nous partagions les mêmes valeurs", a-t-il témoigné avant de donner sa parole de foi : "C'était un héros de la presse qui n'est pas mort et qui vivra pour toujours".
Bruno Tshibala qui n'a pas à juste titre tari d'éloges : "c'était un journaliste d'une fécondité hors pair, avec un grand talent et dont les différents éditoriaux instillaient de grandes vérités".
Il y avait parmi ceux qui écoutaient en silence et comme à titre approbatif, selon que ce qui les avait rassemblés était plus important que des connotations politiques et autres, Modeste Bahati Lukwebo, Président du Sénat ; José Panda, Ministre de l'Agriculture ; Joseph Olenga Nkoy, président de la CNSA ; Adolph Muzito, ex-Premier-ministre ; Henri Mova, ex-Ministre de l'Intérieur ; Ingele Ifoto, ex-Ministre de l'Energie ; Jean Kimbembe, ex-Directeur Général de la SCTP ; Gaby Kuba, Président en exercice de l'UNPC : Jean-Marie Kasamba, journaliste et patron de Télé Plus ; Geneviève Inagosi, honorable députée et ex-Ministre du Genre ; Chantal Kanyimbo, Membre de l'Assemblée plénière au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication...