Congo-Brazzaville: Disparition - L'épouse du ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé décédée en France

Alors que l'heure était aux obsèques de l'ancien ambassadeur du Congo en France, Henri Lopes, enterré le 14 novembre à Paris, le lendemain, le décès de Laeticia Nkoua, épouse du ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé de l'Enseignement technique et professionnel a plongé la communauté congolaise dans l'émoi.

La nouvelle est tombée en fin de journée du 15 novembre à la suite des faits qui se seraient produits vers 13 h. Selon les informations publiées par le journal Le Parisien, Laeticia Nkoua est décédée au moment où elle passait un scanner à la clinique Pasteur de Ris-Orangis. Elle aurait été victime d'un malaise cardiaque. Une enquête de police a été ouverte pour comprendre les circonstances du drame.

Le journal rapporte qu'elle était admise dans les locaux de la structure Imagerie 91 et se trouvait dans la salle de scanner quand elle a été, selon les premiers éléments connus, victime d'un malaise cardiaque. Les sapeurs-pompiers et le SMUR sont intervenus pour la secourir. Malgré leurs tentatives de réanimation, la victime a été déclarée décédée peu après par le médecin urgentiste.

Dès le lendemain, une enquête de police a été immédiatement ouverte et confiée à la sûreté urbaine du commissariat d'Évry-Courcouronnes. Dans la foulée, une autopsie était prévue le 16 novembre pour confirmer ou infirmer l'hypothèse d'un malaise cardiaque en plein examen.

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À savoir qu'un scanner permet de donner au praticien des images de coupe d'un corps humain, afin d'établir par la suite un diagnostic. Il est notamment utilisé en cas de suspicion de cancer. Durant l'examen, le patient est placé à l'horizontale sous une machine qui survole le corps de haut en bas en faisant usage de rayons X (en quantités très limitées). Ce procédé est différent de l'IRM (imagerie par résonance magnétique), technique qui utilise des champs électromagnétiques.

De l'avis d'un médecin, « Un malaise mortel en plein scanner, ça peut arriver, même si c'est très rare. C'est un examen peu invasif avec,en principe, un seul risque réel : une réaction allergique à l'iode injectée au patient ». Dans le cas de Ris-Orangis, il insiste : « Il faut rester prudent. Est-ce que la patiente avait des antécédents particuliers ? Un malaise peut survenir partout, à chaque instant de notre vie ».

Une explication scientifique qui, dans l'immédiat, ne satisfait pas la famille de la victime.

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