Le Québec est de plus en plus prisé par les étudiants issus du monde entier et notamment d'Afrique, du fait de leur maîtrise de la langue française, qui est pratiquée dans cette province du Canada, terre traditionnelle d'immigration du fait de sa faible densité de population, de sa position géographique, de sa qualité de vie et de son potentiel économique.
L'université Laval, fondée en 1852, fut ainsi la première université francophone en Amérique du Nord. Elle reste aujourd'hui l'une des plus importantes du pays puisqu'elle proposait en 2022, quelque 550 programmes d'études du premier au troisième cycle à 47 000 étudiants et étudiantes, dont des milliers d'étrangers. Une coopération nécessaire dans une économie mondialisée, alors que le Canada est à la recherche de cerveaux diplômés pour pallier son vieillissement démographique et les problèmes de pénuries de main d'oeuvre. La mobilité étudiante et les partenariats internationaux sont devenus des passages obligés pour les grands établissements universitaires.
{{ scope.counterText }} {{ scope.counterText }} i La direction de la faculté des Sciences de l'administration (école de gestion reconnue pour ses programmes d'études et de recherche) a ouvert ses portes à RFI. Frank Pons, professeur titulaire, doyen de FSA ULaval et directeur de l'Observatoire international en management du sport mène la visite, accompagné d'Abakar Jean, responsable de promotion et d'information sur les études, chargé notamment de l'Afrique, et de Guillaume Tchoffo Talla, étudiant camerounais inscrit en maîtrise en administration des affaires - finance (MBA). Il est question de l'ouverture de l'université sur le reste du monde, du processus d'adaptation (parfois difficile) des étudiants étrangers, de la question cruciale de la hausse des frais de scolarité, de l'obtention des bourses ou encore des infrastructures notamment sportives, éléments essentiels du sentiment d'appartenance à l'institution.