L'ancien président Marc Ravalomanana a tenu une conférence de presse, hier, au Quartier Général du TIM à Belair. Lors de cette rencontre avec la presse, les "Zanak'i Dada" étaient venus massivement pour écouter le discours de l'ancien locataire d'Iavoloha. Les maires, les conseillers municipaux et les députés issus de ce parti ont également répondu présent. D'entrée de jeu, Marc Ravalomanana a déclaré que « la lutte n'est pas encore finie.

Et qu'elle va s'accentuer davantage, car cela ne relève plus seulement du collectif des candidats mais c'est l'affaire de tous les Malgaches. Nous allons leur montrer que nous savons ce que nous faisons. Il ne faut pas avoir peur de l'avenir ».

Et lui de réitérer que « l'élection présidentielle n'a pas été transparente et n'a pas été acceptée par tous », en faisant, sans doute, allusion au faible taux de participation. Il n'a pas manqué aussi de lancer un appel à « la conscience des forces de l'ordre. Votre rôle consiste à la protection des biens et des personnes ».

Calcul des résultats. A l'endroit des politiciens, « il faut penser à l'intérêt supérieur de la Nation », a-t-il soutenu. Concernant la Ceni, il a souligné que « certains logiciels ne sont pas performants, notamment dans le calcul des résultats ». Et d'enchaîner que « nous n'allons pas accepter les résultats des élections ».

Quant à la société civile, elle n'a pas manqué de louer les enquêtes menées par l'ONG Transparency international. Pour ce qui est des forces de l'ordre qui ont quadrillé le domicile de Marc Ravalomanana, ce dernier a fait savoir que quoi qu'il en soit, un ancien président a son propre statut. Toutefois, il se dit prêt au dialogue.

Sur un tout autre plan, il a parlé des propos du professeur Raymond Ranjeva qui a pointé du doigt le président de la HCC, Florent Rakotoarisoa.