Après la reprise du contrôle total de Kidal suite à la victoire héroïque des Forces armées maliennes (FAMa) sur les groupes armés terroristes et leurs alliés norco-séparatistes mardi dernier, le gouvernement appelle les habitants qui avaient quitté la ville pour échapper aux combats entre les belligérants, à retourner chez eux. Rapporte abamako.com
Dans un communiqué publié le vendredi 18 novembre 2023, le ministre de la Réconciliation, de la paix et de la cohésion nationale, chargé de l'accord pour la paix et la réconciliation nationale, le colonel-major Ismaël Wagué invite « les populations de Kidal ayant déserté la ville, par crainte des conséquences d'éventuels affrontements entre les FAMa et les groupes terroristes, à y retourner».
Par la même occasion, ajoute le confrère, le ministre Wagué souligne que les FAMa qui « contrôlent désormais la Région de Kidal, assurent, conformément à leur mission régalienne, la protection intégrale des personnes ainsi que leurs biens ».
Le ministre en charge de la Réconciliation rassure les populations que toutes les dispositions sont prises afin d'éviter tout amalgame et que des mesures d'accompagnement sont également mises en place pour faciliter le retour et l'installation des revenants dans leur localité.
Depuis le mercredi 15 novembre, le gouverneur de la Région de Kidal, le colonel Fodé Malick Sissoko, a instauré un couvre-feu de 20 heures à 06 heures du matin, sur toute l'étendue du territoire de la 8ème région administrative du pays.
Cette mesure restrictive des libertés est un préalable indispensable au retour de l'Administration et des services sociaux de base dont les populations civiles innocentes de l'Adrar des ifoghas étaient privées depuis plus d'une décennie par les groupes séparato-illusionnistes d'une fantomatique Coordination des mouvements de l'Azawad.
Par ailleurs, le jeudi 16 novembre 2023, les FAMa ont découvert lors de leurs opérations de sécurisation un charnier à Kidal. Ce charnier rappelle les atrocités commises par les terroristes sans foi ni loi. « Les enquêtes seront ouvertes pour traduire les auteurs devant la justice. », précise une note des FAMas